Le sénateur américain James M. Inhofe, qui a longtemps été une source de préoccupation pour la diplomatie et les intérêts étrangers du Royaume, est désormais dans quelques coins de garage d'une retraite peu méritée et surtout bien loin des affaires du Congrès des Etats-Unis. Il ne s'est pas représenté à sa propre succession et c'est Markwayne Mullin premier politique d'origine amérindienne en près d'un siècle qui a été élu Sénateur de l'Oklahoma. En effet, pour ce faire ce dernier a largement remporté l'élection face à la candidate démocrate Kendra Horn. Proche de l'ancien président Donald Trump, Mullin soutient, comme ce dernier, que les élections présidentielles de 2020 ont été volées au candidat républicain et par là toute la politique passé de Donald Trump. Mullin succède donc à ce bon vieux Jim Inhofe, qui occupait par ailleurs, la présidence de la Commission de la Défense et des forces armées du Sénat américain, un poste qu'il ne convoitera désormais plus, vu qu'il ne s'est pas représenté aux élections sénatoriales, au grand dam de l'Algérie. C'est que le désormais retraité Inhofe "belonged" au cabinet Keene Consulting, appartenant à David Keene, sénateur républicain et ex-patron de la puissante National Rifle Association (NRA), un lobby puissant des porteurs d'armes notamment auprès du Congrès américain. Au Sénat, David Keene s'appuyait sur le sénateur de l'Oklahoma, Jim Inhofe, pour son statut pour faire passer des lois. Keene est un bon client des capos d'Alger et pour cause, il a déjà eu une activité de lobbying en leur faveur afin de saboter les succès diplomatiques du Maroc et surtout de faire tomber la décision américaine de reconnaitre la marocanité du Sahara. Peine perdue pourrait-on dire, car la couleuvre est bel et bien avalée, n'en déplaise aux deux séniles du Muppet show made in Algeria. Inutile de préciser que Keene est proche de John Bolton, son ancien collègue à la NRA, qui avait été conseiller de l'ex-président américain Donald Trump avant de se faire virer comme un malpropre. Bolton est connu pour soutenir Alger et son bambin en prônant la tenue du referendum d'autodétermination. Il avait même participé à l'élaboration du plan de James Baker II en 2003. On pourrait ajouter à ce beau monde les deux ex-envoyés personnels du SG de l'ONU pour le Sahara James Baker, et ce cher Christopher Ross, qui entre deux gueules de bois et un moment de lucidité se rend apte à empocher sa pension en pétrodollars d'Alger. Cela étant Markwayne Mullin devrait compléter le reste du mandat de six ans d'Inhofe avec pour mission « maintenir la même tendance, notamment en ce qui concerne la défense et les plans militaires américains ». Inhofe qui a signifié son retrait des affaires pour passer plus de temps avec sa femme, avait déclaré à propos de son successeur deux ans seulement après sa réélection en 2020. » Mullin et moi avons des problèmes », a-t-il ajouté dans une interview avec « The Frontier » dans son bureau de Washington, DC. Inhofe avait déclaré que les deux seules choses que le Congrès est censé contrôler sont la défense et les infrastructures. Pour sa part Mullin avait déclaré que s'il était élu, il allait perpétuer sérieusement l'héritage d'Inhofe mais également siéger au Comité des services armés pour assurer une défense nationale solide. Jared Kushner, le gendre de l'ancien président américain Donald Trump et qui a été de tous temps son principal conseiller, avait fait référence dans son récent livre « breaking history » au sénateur républicain Inhofe, qui est l'un des plus grands opposants à l'intégrité territoriale du Maroc et était un partisan invétéré des séparatiste du polisario. « Les Américains ont choisi de rejeter les politiques de socialisme extrême de Joe Biden et ont fait le choix d'un programme conservateur pour ramener l'Amérique dans le droit chemin », a déclaré Markwayne Mullin à l'issue de sa victoire au poste de sénateur de l'Oklahoma. Cette année, 35 des 100 sièges du Sénat américain étaient à pourvoir dont cette élection de cet Etat qualifiée de spéciale (démission de Jim M. Inhofe). Pour l'heure, le Parti démocrate "hi-han" qui a fait son deuil sur la Chambre des représentants, détient une majorité effective au Sénat. Parmi les sièges à pourvoir, les démocrates en détiennent 14 et les républicains 21. Rien n'est donc, encore joué avant les résultats définitifs du moins pour les sénateurs.