Les perspectives du tourisme national sont "très prometteuses", comme en témoigne la dynamique constatée depuis le début de la saison estivale, a affirmé la ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor. La notoriété de la destination Maroc n'est plus à prouver et son attractivité augmente grâce à toutes les mesures incitatives prises par le Royaume, dont le lancement du visa électronique, ainsi que l'ensemble des efforts de promotion, référencement et amélioration de l'expérience du voyageur, a fait remarquer Fatim-Zahra Ammor dans une interview accordée à la MAP, en se félicitant de la reprise vigoureuse du secteur touristique national qui affiche des taux de récupération avancés. "Alors que toutes les projections, dans le monde, prévoyaient le retour aux niveaux pré-crise qu'à l'horizon 2023, nous sommes heureux de voir que les taux de récupération pour la saison estivale dépassent les 80% pour les principaux indicateurs du secteur. Pour certains, nous avons même avoisiné les 100% de récupération, notamment en termes d'arrivée des touristes aux postes frontières", a-t-elle déclaré. Et de rappeler que 3,2 millions de touristes ont parié sur la destination Maroc depuis de début de la saison estivale, dont 2 millions sont des Marocains résidant à l'étranger (MRE), soit environ 60% du total, part qui est en ligne avec l'été 2019. En termes de recettes, le taux de récupération du secteur avoisine les 80% avec 27,3 milliards de dirhams (MMDH) pour ce premier semestre, a-t-elle noté, ajoutant que la saison estivale a été marquée par un retour aux performances connues du secteur du tourisme. En ce qui concerne les perspectives du secteur, Fatim-Zahra Ammor a souligné : "Nous savons aujourd'hui ce qu'attendent les touristes locaux et internationaux grâce aux leçons tirées de la crise". Notre pays dispose de toutes les potentialités touristiques pour se hisser au rang des premières destinations mondiales, a-t-elle affirmé. Le tourisme au Maroc, comme partout dans le monde, devra être plus durable pour répondre aux enjeux actuels et futurs, suivre les nouvelles demandes et tendances des voyageurs et être plus résilient pour pouvoir faire face à toute éventuelle crise qui viendrait l'éprouver, a-t-elle dit.