En ce vendredi 24 juin, des dizaines d'immigrants subsahariens sont parvenus à entrer à Melilla à la suite d'un assaut massif sur l'enclave malgré le déploiement des forces de l'ordre marocaines pour les en empêcher. Au moins 116 agents marocains ont été blessés face à 500 subsahariens armés et préparés à les affronter. La veille jeudi, une centaine d'agents de différentes forces de sécurité marocaines ont été blessés (dont un grièvement actuellement en soins intensifs) lors d'affrontements avec quelque 500 migrants subsahariens rassemblés dans une région montagneuse dans les environs de Beni Bouifrour près de la frontière de Melilla. Venus les déloger des campements de fortune dans les bois où ils logeaient, les forces de l'ordre ont été accueillies par des jets de pierres et de coups à l'arme blanche, fourches et crochets... en possession de ce groupe de subsahariens parfaitement organisés, particulièrement violents et surtout préparés à ces sortes de descentes. C'est la troisième fois en moins d'une semaine (samedi dernier ce jeudi et ce vendredi) que des affrontements violents entre subsahariens ont lieu, selon les médias espagnols et des enclaves occupées, repris par l'agence de presse espagnole EFE. L'agence espagnole informée par des sources sécuritaires a indiqué quant à la "bataille rangée" de Beni Bouifrour" que les 116 agents qui ont été blessés lors des affrontements de vendredi ont été transférés dans des hôpitaux de Nador, et qu'au moins l'un d'entre eux a été admis à l'unité de soins intensifs en raison de la gravité de son état. Les affrontements, ont également causé des dégâts matériels aux véhicules des forces marocaines. Les sources ont expliqué que les affrontements, qui ont duré presque toute la journée d'hier, ont éclaté lorsque les autorités marocaines se sont déplacées vers le lieu où étaient concentrés les émigrés pour les déloger, et qu'à l'arrivée, les Subsahariens ont refusé d'obtempérer en les attaquant à coups de pierres et autres moyens dangereux dont ils disposaient. El Faro publiait déjà ces jours-ci que les forces de sécurité à l'intérieur de l'enclave étaient en état d'alerte bien avant l'invasion de ce vendredi qui a vu des dizaines de clandos subsahariens pénétrer dans le préside. Ces derniers font partie du groupe, qui avait été impliqué dans des affrontements de samedi dernier et de ce jeudi. Le média rapporte que jusqu'à présent, les Forces de sécurité marocaines avaient évité une invasion massive de milliers d'immigrants, en payant le lourd tribut de 200 agents blessés. Malgré les efforts gigantesques de la partie marocaine, ce matin vers 8h40 des dizaines d'entre eux ont réussi à effectuer le saut "salvateur" au goût sucré ou amer de la liberté dans le quartier de Chinatown à Melilla, selon des sources de l'enclave. Ces dernières, au passage reconnaissait que « les Forces Marocaines, avaient collaboré activement et de manière coordonnée avec les Forces et Corps de Sécurité du préside » ajoutant qu'un groupe important de subsahariens, parfaitement organisés et violents, a cassé la porte d'accès du poste de contrôle frontalier de Chinatown et a accédé à Melilla en sautant par le toit dudit contrôle. Des membres du Corps de la police nationale ont collaboré avec la Garde civile afin de contenir le saut en vain.