Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, embourbé dans plusieurs scandales lié à sa gestion de la pandémie du coronavirus, a survécu à un vote de défiance de son propre parti, les conservateurs, avec 59% des voix. Il sauve son poste in extrémis. Critiqué pour le scandale des fêtes nocturnes de fin d'année organisées à Downing Street, et auxquelles il a fait une apparition pendant que les Britanniques étaient soumis à un confinement strict, Boris Johnson a fait l'objet de plusieurs enquêtes dont l'une parlementaire pour déterminer sa responsabilité. Le scandale « partygate » a provoqué des remous dans la classe politique britannique jusqu'à atteindre le propre clan du Premier ministre qui avait été élu avec les hommages en remplacement de Theresa May. Boris Johnson a survécu ce lundi soir au vote de défiance des Tories, son parti. Il a obtenu 211 voix de députés conservateurs en sa faveur contre 148 qui ont voté pour qu'il démissionne. S'il a réussi à se maintenir au pouvoir, garder son gouvernement intact tout en restant le patron des conservateurs, le dirigeant britannique reste toujours dans une position critique vis à vis de son parti, ses résultats montrent une victoire avec une faible avance sur les votants pour son départ.