L'artiste-peintre ibizienne, Caterina Tur, procédera, jusqu'au 7 janvier 2022, à la réalisation d'une fresque géante sur le mur extérieur du siège de la commune urbaine d'Essaouira. Baptisée « Les sourires de Mogador », cette œuvre, qui trônera sur ce mur de 30 mètres de largeur et de 2,5 mètres de hauteur, illustrera des portraits d'enfants de la Cité des Alizés, souriant à la vie, indique un communiqué de l'Association Essaouira-Mogador. Cette initiative a pour but de « fédérer des enfants de la ville autour d'une réalisation artistique, les enfants que l'artiste considère comme l'avenir de demain ». « Le sourire d'un enfant donne l'espoir d'un monde meilleur », souligne l'artiste Caterina Tur, citée dans le communiqué. Ainsi, quelque 49 enfants âgés de 8 à 12 ans vont découvrir l'univers du street-art à travers un atelier, organisé par l'Association Essaouira-Mogador et animé par l'artiste espagnole Caterina Tur et le photographe franco-italien, Gael Farano, une première pour les enfants de la Cité des Alizés, mais surtout une grande expérience culturelle et humaine. Caterina Tur souhaite mettre le coup de pinceau final avec les enfants d'Essaouira afin qu'ils soient parties prenantes de la fresque, l'idée étant de valoriser les enfants au maximum et les rendre fiers de cette œuvre. Pour l'Association Essaouira-Mogador, « ce projet de fresque participative où chacun amène sa part, que cela soit le photographe, l'artiste muraliste ou les enfants constitue un véritable espace de dialogue et de création où chacun plante sa graine », relève la même source. Gael Farano, de son côté, promet la réalisation d'un reportage vidéo, rassemblant les images inédites des coulisses de la réalisation de cette fresque murale. Cette initiative inédite se situe dans le cadre des activités culturelles et artistiques organisées par l'Association Essaouira-Mogador et s'inscrit dans la continuité de l'engagement historique de l'Association en faveur de l'embellissement de la ville et du soutien à la culture, à l'art et aux artistes. Cette œuvre humaine « ne manquera pas de toucher le public et d'attirer la curiosité des habitants et des visiteurs de la cité des Alizés », conclut le communiqué.