Le chef du gouvernement britannique, Boris Johnson, se trouve dans l'embarras après une défaite de son camp lors d'une élection partielle dans une région connue pour être un fief des conservateurs. Le Premier ministre qui a actuellement mauvaise presse, termine l'année sous une nouvelle mauvaise note. Vendredi, il a dit assumer « la responsabilité » de la défaite de son parti à une élection locale. Après les nombreux scandales qui ont touché son parti et lui-même, Boris Johnson se voit en difficulté en cette fin d'année, et cela arrive également au moment où son pays est confronté à une nouvelle vague épidémiologique sévère liée au variant Omicron qui enregistre des bilans de plus de 80.000 infections chaque jour. Jeudi, lors d'une élection partielle dans le North Shropshire, une circonscription rurale du centre de l'Angleterre connue pour être un fief des conservateurs, les Tories se sont fait battre à plate couture par les libéraux-démocrates qui ont remporté 47% des suffrages. La circonscription devait élire un nouveau député après la démission de Owen Paterson, en poste depuis 1997. Ce dernier avait été contraint de démissionner pour une affaire de lobbying. Boris Johnson avait tenté de convaincre le Parlement de changer les règles de déontologie parlementaire pour l'aider à se maintenir en poste. Mais cette tentative s'est révélée infructueuse et l'opposition l'avait qualifié alors d' »hypocrisie ». Plus tard, M. Johnson a admis avoir fait une « erreur » en voulant « combiner un cas individuel » avec la volonté du gouvernement. Mais le gouvernement conservateur est encore plus en difficultés, Boris Johnson sur la corde raide, depuis une accumulations de scandales qui sont venus entacher sa réputation, lui qui avait lis en œuvre le Brexit. Violations des restrictions sanitaires par ses proches collaborateurs, accusations de corruption dans son parti, soupçons de mensonge sur le financement d'une rénovation luxueuse de son appartement de fonction, attribution de contrats entre amis durant la pandémie... la liste d'événements négatifs entourant l'exécutif britannique se fait longue. Mais les Britanniques ne pardonnent pas surtout un fait, et c'est la fête donnée à Downing Street à la Noel en 2020 au moment où eux étaient soumis à de fortes restrictions sanitaires pour tenter d'endiguer le coronavirus. Et alors qu'une vidéo de la fête prouvant les accusations a fuité, les journaux The Guardian et The Independant, ont révélé Boris Johnson lui-même est apparu à une petite fête à Downing Street en mai 2020, en pleines restrictions. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé l'ouverture d'une enquête et présenté ses excuses « sans réserve » après la diffusion de la vidéo de ses collaborateurs.