La future coalition gouvernementale devrait être composée des partis ayant occupé les trois premières places lors du scrutin législatif du 8 septembre. C'est ce qu'ont confié de hauts responsables partisans ayant pris part aux tractations dans des déclarations à Hespress. À la suite de l'achèvement du premier round des tractations menées le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, pour la formation de la future coalition gouvernementale, mercredi 15 septembre, les premières indiscrétions commencent à filtrer. Immédiatement après la fin du premier round des consultations, des informations concernant les traits de la future coalition gouvernementale ont commencé à se délier quoique discrètement. Selon des données provisoires obtenues par Hespress, la prochaine coalition sera principalement composée du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et du Parti de l'Istiqlal (PI). Un haut responsable du PAM a confié à Hespress que ce trio entamera, à partir du début de la semaine prochaine, des consultations avancées qui concernent la répartition des portefeuilles ministériels. La même source a ajouté que « le reste des partis politiques qui ont assisté aux consultations seront en dehors de cette coalition gouvernementale et seront dans l'opposition ». Un autre haut responsable du Parti de l'Istiqlal (PI) a confirmé dans une déclaration à Hespress Ar cette tendance en soulignant que les grands traits de la coalition gouvernementale sont devenus clairs depuis le premier jour des consultations pour former une majorité gouvernementale. Il ressort clairement des déclarations des dirigeants des partis politiques qui ont assisté aux consultations pour former la majorité gouvernementale que la coalition majoritaire ne devrait pas sortir du cercle des trois premiers partis, à savoir le RNI, le PAM et l'Istiqlal. Ces partis forment à eux trois une majorité plus que confortable avec 269 sièges (198 sièges/395). Le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi a confirmé immédiatement après la rencontre d'Akhannouch qu'il avait reçu des signaux très positifs. Il est aussi allé jusqu'à mettre en avant l'hypothèse d'un gouvernement avec les trois premiers partis lors de sa rencontre avec les représentants à la première Chambre du PAM vainqueurs lors des élections législatives du 8 septembre. Ce qui constitue en soi un signal fort que le parti du tracteur va faire partie de la coalition gouvernementale.