« Les services des Affaires étrangères travaillent en coordination avec leurs homologues libyens pour rapatrier 195 Marocains bloqués en Libye », a révélé une source au sein du département de Nasser Bourita, soulignant l'existence d'une « coordination au plus haut niveau avec les responsables libyens pour réussir l'opération de rapatriement ». « Le travail effectué pour le rapatriement des Marocains bloqués en Libye a atteint des niveaux avancés », a confié à Hespress une source au sein du ministère des Affaires étrangères. « Ce processus nécessite une coordination avec les frères Libyens, d'autant plus que certains migrants veulent rentrer chez eux, mais que leurs identités n'ont pas été confirmées », a soutenu la même source. La source, qui a requis l'anonymat, a estimé que « les identités des rapatriés doivent être vérifiées afin que ceux qui ne sont pas marocains ne puissent pas s'infiltrer dans le pays », faisant observer au passage qu'« il y a des migrants de différentes nationalités qui se prennent pour des Marocains. C'est pourquoi « les services des Affaires étrangères dénombrent les Marocains en détention administrative pour les rapatrier dans la patrie ». Le vice-président du Conseil présidentiel libyen, Abdallah Hussein Al-Lafi, avait révélé lors de sa visite à Rabat, mercredi 25 août, le rapatriement imminent de 195 Marocains détenus en Libye vers le Maroc. Le responsable libyen a expliqué que des pourparlers sont en cours entre les deux pays sur cette question afin d'expulser les détenus marocains en Libye, soulignant que « les citoyens marocains sont en bonne santé ». Il avait annoncé qu' « un comité consulaire mixte tiendra une réunion à les prochains jours pour discuter de divers dossiers liés aux communautés libyennes au Maroc et aux Marocains en Libye, y compris les questions liées aux visas et aux services aériens ». Rappelons que les familles des migrants marocains détenus en Libye ont organisé un sit-in au cours duquel elles ont appelé le Roi Mohammed VI à intervenir afin de faciliter le retour des concernés dans la patrie, notant que « les migrants arrêtés souffrent en silence sans aucune intervention des Affaires étrangères ».