La situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 27,4 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin 2021, contre un déficit de 28,7 MMDH un an auparavant, nous le dernier Bulletin Mensuel des Statistiques des Finances Publiques (BMSFP) de la Trésorerie Générale du Royaume (TGR) qui relève du ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'Administration. Ce déficit tient compte d'un solde positif de 11,9 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'Etat, gérés de manière autonome (SEGMA), indique la TGR dans son bulletin mensuel des statistiques des finances publiques du mois de juin. Un bulletin qui fait également ressortir une baisse des recettes ordinaires brutes de 1% à 124,2 MMDH et une hausse des dépenses ordinaires émises de 4,1%, pour un solde ordinaire négatif de 7,4 MMDH. En outre à fin juin 2021, la comparaison avec la même période de 2020, l'exécution de la loi de finances, sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, a laissé apparaitre les évolutions ci-après, une diminution des recettes brutes de 1%, à 124,2 MMDH et les des dépenses ordinaires émises ont progressé de 4,1%, dégageant un solde ordinaire négatif de 7,4 MMDH, des dépenses émises au titre du budget général se sont élevées à 186,3 MMDH, en baisse de 3,6% par rapport à leur niveau à fin juin 2020. Quant aux charges de la dette budgétisée, elles ont diminué de 13,7%, suite à la baisse de 25,1% des remboursements du principal (22,8 MMDH) et la hausse de 7,2% des intérêts de la dette (17,8 MMDH). Les recettes des comptes spéciaux du trésor (CST) ont atteint 54,9 MMDH et leurs dépenses émises 43,4 MMDH. Le solde de l'ensemble des CST s'élève à 11,5 MMDH. Et enfin, côté SEGMA, les recettes des services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA justement) ont augmenté de 13,5% à 923 millions de dirhams (MDH), tandis que leurs dépenses ont reculé de 22,5% à 468 MDH. Le repli des recettes s'explique par la diminution des impôts directs de 3,8% et des recettes non fiscales de 45,5%, conjuguée à la hausse des droits de douane de 31,6%, des impôts indirects de 20,1% et des droits d'enregistrement et de timbre de 19,6%. Pour ce qui est des dépenses émises au titre du budget général, on trouve la raison de la diminution dans les 12,1% des dépenses d'investissement et les 13,7% des charges de la dette budgétisée ainsi que la hausse de 3,6% des dépenses de fonctionnement. Pour ce qui est des CST, s'ils ont réalisé des recettes de 54,9 MMDH, c'est compte tenu des transferts reçus des charges communes d'investissement du budget général pour 12,5 MMDH et d'une recette de 3,5 MMDH au titre de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus instituée par la loi de finances 2021.