Florentino Peréz ne lâche pas l'affaire. Le président du Real Madrid a réitéré son engagement dans le projet de la Super League avec Los Blancos, et aux côtés des deux autres clubs restants, à savoir la Juventus de Turin et le FC Barcelone. Florentino Peréz, a déclaré que « la Super League continue » et « rien n'a échoué » alors que les trois clubs qui maintiennent leur soutien au projet. Le Real, la Juve et le Barça attendent une décision de la Cour européenne sur l'avenir de la compétition. Les trois clubs sont les seuls des douze participants à la Super League à l'origine à croire encore à la création d'une nouvelle compétition d'élite européenne. Selon l'UEFA, ils enfreignent le règlement et risquent une lourde peine, mais l'Association européenne de football a suspendu la procédure disciplinaire la semaine dernière. «Nous travaillons depuis deux ans, douze équipes, pour un format qui fait que le football, qui est en train de mourir, qui n'intéresse plus, reste en vie. Les audiences baissent parce que la majorité des matches n'a pas d'intérêt. S'il n'y a pas de public, les droits TV baissent», a déclaré le président de la Super League Perez à El Transistor. L'homme d'affaire âgé de 74 ans a pointé du doigt les clubs qui se sont retirés de la compétition par peur de représailles de la part de la FIFA et règle ses comptes avec l'UEFA et notamment son patron, Aleksander Ceferin. En effet, neuf autres clubs dont le PSG, Chelsea, Manchester City ou encore l'AC Milan qui se sont inscrits à l'origine pour la Super League se sont depuis retirés de la compétition, ne laissant que le groupe de trois susmentionné. Ils ont d'ailleurs écopé d'une amende commune de 15 millions d'euros et doivent abandonner 5% de leurs gains européens par rapport à la saison dernière. «Les clubs anglais ont eu peur de la FIFA. Ils ont signé un accord qu'ils n'auraient pas dû, parce qu'ils étaient contractuellement engagés avec la Super League. On voulait nous sanctionner et les tribunaux ont dit non. Nous avons été devant le juge et il a rendu son verdict. Il a dit qu'on ne pouvait pas toucher à la Super League. L'UEFA ne peut rien faire contre les personnes ou les clubs. À partir de là, tout change. On est à l'arrêt. Maintenant, le tribunal du Luxembourg doit trancher. On a demandé que les menaces contre les clubs anglais soient levées», a-t-il indiqué. «Je n'ai pas reparlé avec lui (Aleksander Ceferin, ndlr) depuis. Ils veulent maintenir leurs privilèges et les supporters ne veulent plus. Il n'est pas concevable que nous perdions tous de l'argent et que Ceferin augmente son salaire. Il y a des gens qui ont des privilèges et veulent les conserver alors que le football est en train de mourir», a-t-il conclu.