Depuis la chute du mur de Berlin, en Europe bien de nouvelles barrières et clôtures ont fleuri à travers le monde nous disait le Figaro en novembre 2019. Entre repli identitaire, souverainisme, ou besoin réel de sécurité, ces nouvelles «frontières» racontent une époque dictée par un protectionnisme aveugle à la détresse humaine, d'entités et de puissances planétaires à l'exemple de celles de l'UE, d'Israël ou des USA. Paradoxal quand on a applaudi la chute du mur de Berlin. Bien après cet icône de liberté nombre d'autres nations attachées à cette philosophie ont mis du leur. A Sebta par exemple, le gouvernement espagnol a « confectionné » des clôtures controversées en fil de fer barbelé (concertinas) qui réparties le long du périmètre frontalier de 8,2 kilomètres sépare désormais la ville occupée « nord-africaine de Sebta » du Maroc. Ces même travaux, ont été également constatés lors des dispositifs similaires dans l'autre enclave occupée de Melilla. Les frontières des deux présides occupés sont entourées d'un anneau de deux clôtures de plusieurs mètres de haut auxquelles ont été ajoutés des accordéons à lames pour empêcher l'entrée des sans-papiers. Cependant, ces moyens techniques et autres n'ont pas été en mesure d'arrêter les tentatives périodiques d'entrée irrégulière, parfois par des centaines d'immigrants africains en même temps, qui cherchent à entrer en Espagne afin, dans de nombreux cas, de poursuivre leur voyage vers le reste de L'Europe, ce qui n'est pas évident de par un préside occupé qui ne permet pas la traversée vers l'Edorado continental. Souvent les migrants restent confinés dans l'enclave avant d'être expulsés manu-militari. Ce décor planté, le Maroc et avec les derniers évènements qui font l'actualité de l'heure, s'en serait pris à l'installation de barbelés pour empêcher l'afflux des migrants vers ces enclaves occupés. C'est ainsi que le Royaume aurait commencé à installer des barbelés et des barrières à la frontière avec la ville de Sebta occupée et sous administration espagnole, pour empêcher l'afflux de migrants, selon différentes sources. Les mêmes sources, généralement biens informées, ajoutent que « les autorités marocaines ont informé leurs homologues espagnoles des travaux de renforcement de la frontière avec Sebta, que ce soit au passage précité, ou depuis la ville de Belyounech (nord) », petit village de pêcheurs situé à 16km au nord de Fnideq et à 7km à l'ouest de Sebta. Bien caché au milieu de montagnes verdoyantes, le village est dominé par la masse de Jbel Moussa. Mais Belyounech a une histoire qui remonte à l'Antiquité, Jbel Moussa est considéré comme la colonne d'Hercule du côté africain de Gibraltar. La presse espagnole aurait également publié des images qui, confirmeraient ces travaux.