Une attaque meurtrière a été menée dans la nuit de vendredi à samedi dans une localité du Nord du Burkina Faso, faisant quelque 130 morts selon un dernier bilan. L'Union africaine a condamne un acte « horrible et barbare ». « Le Burkina Faso vient de subir l'attaque terroriste la plus meurtrière de son histoire avec le massacre de plus de 130 personnes, survenu hier à Solhan au nord du pays », a réagi le Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat dans un communiqué. Il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer ma condamnation de l'attaque horrible et barbare qui a fait plus de 130 victimes. Mes condoleances emues et ma totale solidaritè avec le gouvernement et le peuple du #BurkinaFaso. — Moussa Faki Mahamat (@AUC_MoussaFaki) June 6, 2021 « Cet acte perpétré contre des populations civiles, parmi lesquelles des enfants, est un véritable crime de guerre et doit être traité comme tel », a-t-il ajouté, faisant part de son indignation et sa condamnation devant « cette barbarie et appelé une fois encore à une prompte et vigoureuse réaction régionale et internationale contre les terroristes au Burkina Faso et dans toute la région du Sahel ». Pour Moussa Faki Mahamat, « il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer ma condamnation de l'attaque horrible et barbare qui a fait plus de 130 victimes. Mes condoléances émues et ma totale solidarité avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso ». Pour rappel, un communiqué du gouvernement burkinabé a indiqué samedi soir que « dans la nuit de vendredi à samedi, des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solhan, dans la province du Yagha. Le bilan, toujours provisoire, est d'une centaine de personnes tuées, des hommes et femmes. Les victimes sont des civils sans distinction d'âge, tués par les terroristes et plusieurs habitations et le marché (de Solhan) ont été incendiés ». Et d'ajouter que « face à cette tragédie des forces obscures, un deuil national de 72 heures, à compter de ce jour 5 juin à 00H00 au lundi 7 juin à 23H59, est décrété, et les forces de défense et de sécurité sont à pied d'oeuvre pour neutraliser ces terroristes et ramener la quiétude au sein des populations ». Dans un message de condoléances aux familles des victimes, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a dénoncé « cette attaque barbare » et « ignoble ». « Nous devons rester unis et soudés contre ces forces obscurantistes », a-t-il ajouté. Le Burkina Faso est confronté depuis plus de cinq ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes terroristes, dont le +Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans+ (GSIM) et +l'Etat islamique+ au grand Sahara (EIGS).