La direction provinciale de l'Agriculture (DPA) de Fès a indiqué que quelque 23.320 habitants au niveau des province de Moulay Yaacoub et de Taounate bénéficieront de la deuxième tranche du projet Aménagement hydro-agricole du périmètre Moyen Sebou Inaouen Aval. Ce projet d'aménagement d'une superficie de 4.600 ha dont 2.400 ha à My Yacoub et 2.200 autres à Taounate, touchera aux communes de Ain Kansara, Louadayen, Oulad Mimoun, Sidi El Abed, Tnine El Oulja et Oued Jemaa, précise la DPA qui fait noter que l'aménagement de ce périmètre tend la diminution de la sole céréalière et l'augmentation du taux d'intensification des cultures, le développement des cultures hautement rémunératrices, l'amélioration de la productivité des cultures, l'intensification de la production animale, le développement de la filière laitière et l'amélioration des conditions de vie des agriculteurs à travers les aménagements annexes dont l'électricité et les pistes. D'un cout global de 1,150 milliard de DH (40 millions d'euros assurés par l'Agence française de développement (AFD)), ce projet prévoit aussi le développement de la zone bour limitrophe du périmètre irrigué sur une superficie de 12.400 ha. Etalé sur la période 2010-2023, il consiste au niveau du périmètre irrigué en un équipement hydro-agricole des Ouljas sur une superficie de 4.600 ha situées sur les deux rives des oueds Sebou et Innaouen à partir du barrage Idriss 1er. Au niveau de la zone Bour limitrophe du périmètre irrigué, il porte sur la réalisation des aménagements antiérosifs et plantations fruitières, la promotion des techniques de conservation des sols telles que le semis direct et l'aménagement des pistes sur un linéaire de 71 km en vue de désenclaver les douars associés au périmètre d'irrigation. Le projet d'aménagement hydro-agricole du périmètre Moyen Sebou Inaouen Aval devrait contribuer notamment à l'amélioration de la production agricole, la protection de l'environnement, l'adoption d'un plan de gestion environnement et social, visant l'instauration d'indicateurs de suivi des impacts socio-environnementaux, la protection des terres agricoles contre l'érosion (aménagements antiérosifs et plantation) et des ressources en eau (irrigation localisée), outre l'augmentation du revenu des agriculteurs, le désenclavement des populations et la création des postes d'emploi.