Les équipes de sauvetage en Indonésie s'apprêtent, ce vendredi 5 octobre, à effecteur leurs toutes dernières opérations dans l'espoir de trouver des survivants au tsunami qui a frappé le pays il y a de cela une semaine. Consécutif à un violent tremblement de terre sur les îles des Célèbes, le tsunami a fait un lourd bilan ayant dépassé les 1.500 morts. Ravagée par le séisme de magnitude 7.5 sur l'échelle de Richter, la ville de Palu de 350.000 habitants a été presque toute détruite après la vague gigantesque qui s'est abattue sur la ville de la côte ouest. Dans une dernière impulsion, leur « dernière lueur d'espoir », les sauveteurs tenteront de trouver avec peine des survivants, en ce vendredi, dernier jour fixé par les autorités afin de trouver des cœurs battants des suites de cette catastrophe naturelle. Mais les chances de retrouver des survivants sont minimes, presque inexistantes. Ensevelis sous les décombres et des couches épaisses de boue, ils n'ont plus d'issue, et à une semaine de la catastrophe retrouver des survivants relève du miracle. Les secouristes eux, ne pouvant assumer l'ampleur des dégâts causés, se disent incapables de sauver tout le monde. La priorité est donnée aux grands blessés, laissant pour compte des centaines de personnes fracturées, écharpées, aux poumons remplis de boue. « Nous estimons que plus de 1.000 maisons ont été ensevelies, donc il y a probablement encore plus de 1.000 disparus dans le quartier de Balaroa, à Palu », a annoncé Yusuf Latif, porte-parole de l'agence de gestion des secours indonésienne. Latif a indiqué par ailleurs qu'il se pourrait que certaines de ces personnes disparues se soient enfuies.