La coordination des étudiants, lauréats et infirmiers des ISPITS est revenue à la charge. cette fin de semaine, quelque 400 personnes ont manifesté à Rabat, malgré l'interdiction des rassemblements sur la voie publique, décrétée vendredi 26 mars par les autorités locales. Mais la manifestation s'est pas déroulée comme prévu. Les forces de l'ordre ont interrompu la marche programmée par la coordination des étudiants, lauréats et infirmiers des ISPITS, dont le démarrage était prévu devant ministère de la santé, pour prendre la direction du Parlement, nous confie Mohamed Redouani du comité médias et communication au sein de la coordination. La manifestation a finalement eu lieu devant Bab Al Had, nous dit-il. Photo : Mounir Mehimdate La coordination des étudiants, lauréats et infirmiers des ISPITS porte un dossier revendicatif comportant six points phares dont elle attend, et espère, la résolution par le département de Khalid Ait Taleb, nous confie notre interlocuteur. Ainsi, la coordination refuse tout forme de recrutement par contrats, qu'il soit direct ou indirect, des infirmiers et techniciens de santé lauréats des ISPITS et exige la création de l'Ordre national des infirmiers et techniciens de santé ainsi que la création du référentiel des emplois et compétences des métiers paramédicaux (REC). Photo : Mounir Mehimdate Mais pas que ! La coordination réclame également l'accélération de l'élaboration du Master spécialisé aux côtés du Master pédagogique, le versement d'indemnités pour les stages hospitaliers et les gardes de nuit aux étudiants ainsi que l'équité dans la prime de risques. Mohamed Redouani nous explique que leur lutte pour leurs droits légitimes a démarré en 2007. « Il y a eu plusieurs dialogues avec le ministère de la santé. Celui que nous considérons comme un succès et qu'on considère comme une victoire, c'est celui sous le mandat de Yasmina Badou. Ce dialogue a changé le cours des études à l'institut qui était de deux ans de formation. Le système est passé en LMD -licence, master, doctorat- grâce justement au dialogue avec la tutelle« , nous confie notre interlocuteur. Avec le « nouveau ministre« , Khalid Ait Taleb, aucun dialogue n'a eu lieu avec la coordination depuis sa nomination il y a près de deux ans, déplore-t-il. Photo : Mounir Mehimdate