L'Union européenne (UE) a annoncé la mobilisation de 10 milliards d'euros afin d'accélérer la transition écologique et numérique, et ce dans le cadre de nouveaux partenariats UE-Etats membres-Industrie. Dans le détail, la Commission européenne a proposé de mettre en place dix nouveaux partenariats européens entre l'UE, les Etats membres et l'industrie avec l'objectif « d'accélérer la transition vers une Europe verte, neutre pour le climat et ancrée dans l'ère du numérique, et de rendre l'industrie européenne plus résiliente et plus compétitive ». L'UE apportera près de 10 milliards d'euros de financements que les partenaires assortiront d'un volume d'investissements au moins équivalent, précise un communiqué de la Commission, notant que cette contribution combinée devrait mobiliser des investissements supplémentaires en faveur de la transition et avoir des effets positifs à long terme sur l'emploi, l'environnement et la société. Citée dans le communiqué, la vice-présidente exécutive de la Commission pour une Europe adaptée à l'ère du numérique, Margrethe Vestager, a plaidé: « En Europe, nous sommes les plus efficaces lorsque nous travaillons ensemble. C'est particulièrement important lorsqu'il s'agit de maîtriser les défis de la transformation numérique. Cette transformation nous concerne tous et ne s'arrête pas aux frontières nationales, au même titre que le changement climatique. Les partenariats proposés aujourd'hui mobiliseront des ressources afin que nous puissions ensemble tirer le meilleur parti des technologies numériques, en particulier dans l'intérêt de notre transition écologique ». Les partenariats européens institutionnalisés proposés, relève l'exécutif européen, visent à améliorer la préparation et la réaction de l'UE face aux maladies infectieuses, à développer des avions efficaces à faible intensité de carbone pour une aviation propre, à soutenir l'utilisation de matières premières biologiques renouvelables dans la production d'énergie, à assurer la primauté de l'Europe en matière de technologies et d'infrastructures numériques et à rendre le transport ferroviaire plus compétitif.