Lors de la clôture de la session parlementaire d'automne de l'année législative 2020-202, mercredi en soirée qui s'inscrit dans un contexte national très particulier, Habib El Malki a fait l'éloge d'une diplomatie parlementaire caractérisée par la mobilisation de l'ensemble des composantes de la Chambre des représentants qu'il préside, derrière le Roi Mohammed VI, pour faire face aux manœuvres désespérées des ennemis de l'intégrité territoriale, notamment à El Guerguarat. Il a rappelé les succès diplomatiques à travers les positions de soutien et de solidarité exprimées par plusieurs Parlements nationaux et unions régionales d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, en faveur de l'unité et la stabilité du Royaume et de la libre circulation et la sécurité au niveau des frontières avec la Mauritanie. Il a également fait état des nombreuses manifestations parlementaires (forums, visioconférences, colloques et autres activités parlementaires internationales. Sur le plan national, Il a, de même, rappelé l'adhésion de la Chambre à plusieurs unions régionales, continentales et internationales et sa participation à de nombreux forums, notamment par visioconférence, en plus de l'accueil de délégations parlementaires et gouvernementales étrangères et l'organisation d'activités intellectuelles, dont un colloque virtuel sur le fonctionnement des Parlements en période de crise sanitaire et la confiance à l'égard des institutions. Il s'est dit au nom des députés de la Chambre des représentants, très fier, avec le reste des autorités et des institutions du Royaume, d'avoir participé à dynamique nationale, dans le respect des directives et instructions royales. Habib El Malki a en outre affirmé la volonté d'interagir avec les grandes questions de société durant la session d'octobre de l'année législative 2020-2021. Il a fait savoir que la Chambre a consacré treize séances aux questions orales adressées au gouvernement et portant sur les préoccupations des citoyens et sur la pandémie du Covid-19 en particulier et les mesures prises dans les secteurs vitaux notamment ceux ayant été impactés socio économiquement. Malki reconnait également à contrecœur que ce sont pas moins de 223 propositions urgentes de loi, présentées par les différents groupes parlementaires, sont en instance à la chambre et attendent une réponse positive du gouvernement. Et si lors de la clôture de la session législative d'octobre ce mercredi, a indiqué que la Chambre a pu adopter 40 textes, force est de constater que le Législatif a fort à faire pour décanter tout cela. Aussi El Malki s'est dit favorable à la convocation d'une session extraordinaire du Parlement d'ici à avril pour liquider au moins les propositions de loi en instance qui seraient vitales pour la bonne marche des affaires du pays et plus particulièrement, les projets de lois relatifs aux élections approuvés hier, jeudi 11 février 2021, lors d'un Conseil des ministres présidé par le roi Mohammed VI afin de les faire adopter par la Chambre. Cela étant, EL Malki, lors d'une conférence de presse aujourd'hui, vendredi s'en est pris au Législatif algérien et a formulé des critiques sévères à l'encontre du Parlement algérien. Il a émis quelques réserves quant à la façon de faire du Parlement algérien notamment pour ce qui est de la lettre envoyé au président américain. D'appréciations plutôt acerbes le président de la Chambre des représentants s'est interrogés sur ce protocole pour le moins bien singulier « normalement un Parlement envoie un courrier ou s'adresse à un autre Parlement pas directement à un Chef d'Etat », avant de poursuivre, « il y a de toute évidence une erreur de stratégie dans cette étape précipitée ». Aussi Habib El Malki, président du Parlement, a révélé en outre qu'« il avait été décidé avec les présidents de groupes parlementaires d'envoyer une note de réponse au Parlement et au Congrès algériens concernant la correspondance de la nouvelle administration américaine sur la question de Sahara marocain ». Pour rappel, les groupes parlementaires de l'Assemblée du peuple et de l'Assemblée nationale en Algérie avaient, dans un courrier appelé « le président Biden à revoir la décision de Trump sur la souveraineté du Maroc sur le Sahara ». El Malki a vivement critiqué les responsables algériens, blâmant la persistance opiniâtre à poursuivre un conflit qu'ils ont créé, appelant l'Algérie à revenir à plus de raison pour aller de l'avant « Quarante ans, de gâchis. Le Maghreb mérite mieux ». Pour EL Malki « Les responsables algériens insultent l'histoire et la mémoire communes de deux peuples frères, celui de l'Algérie et du Maroc. L'histoire rendra justice au Royaume du Maroc, nous sommes sur la bonne voie ».