Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a annoncé, vendredi, le renouvellement du mandat onusien de l'homme d'affaires et philanthrope américain, Michael Bloomberg, comme Envoyé spécial pour l'ambition et les solutions en faveur du climat. Plus tôt cette semaine, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que Michael Bloomberg était reconduit une troisième fois dans ses fonctions d'ambassadeur mondial de l'agence onusienne pour les maladies non transmissibles et les traumatismes. Le fondateur et propriétaire de la société d'informations financières portant son nom avait été nommé une première fois Envoyé spécial pour l'action en faveur du climat par Antonio Guterres en mars 2018. Ancien maire de New York, Michael Bloomberg s'est dit honoré de poursuivre sa mission comme Envoyé spécial. « Le changement climatique est un défi mondial, et j'ai hâte de continuer à accélérer les progrès », a-t-il déclaré dans un message vidéo publié vendredi sur Twitter. Il a maintenant pour mission de mobiliser une action plus forte et plus ambitieuse en faveur du climat en vue de la conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP 26), prévue en novembre prochain à Glasgow, au Royaume-Uni. « Michael Bloomberg appuiera le travail du Secrétaire général pour accroitre et renforcer la coalition de gouvernements, d'entreprises, de villes et d'institutions financières qui s'engagent à atteindre la neutralité carbone avant 2050, conformément aux objectifs de l'Accord de Paris », a précisé le porte-parole d'Antonio Guterres dans un communiqué. L'Américain discutera avec des responsables gouvernementaux et des membres du secteur privé et de la société civile pour finaliser et mettre en œuvre des plans en faveur du climat. Son action se concentrera particulièrement sur les pays, les industries et les secteurs à forte émission en carbone, « afin d'accélérer considérablement la transition vers une économie d'énergie propre ». L'ONU compte capitaliser sur la « profonde expérience » et « les antécédents » de Michael Bloomberg en matière d'accélération de la transition énergétique pour éliminer progressivement le charbon dans les pays industrialisés d'ici 2030, et dans tous les autres pays d'ici 2040, tout en assurant une « transition juste pour les communautés et les travailleurs touchés ».