Le bilan des morts après les frappes aériennes menées par Israël dans la nuit de mardi à mercredi contre des entrepôts d'armes et des positions militaires dans l'est de la Syrie est monté à 23 personnes, a annoncé une ONG. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) qui dispose d'un large réseau d'observateurs, « la seconde vague de raids israéliens en Syrie cette année (…) a tué 23 personnes ». Les dernières frappes en date remontent au 7 janvier, et avaient visé des positions dans le sud de la Syrie et au sud de la capitale Damas, tuant trois combattants pro-Iran. Parmi les victimes de cette frappe se trouvent sept soldats syriens « et le reste des combattants de milices proches de l'Iran » souligne l'ONG. Israël mène régulièrement des raids en Syrie pour combattre la présence iranienne, grand ennemi régional de l'Etat hébreu mais aussi des groupes du Hezbollah. Plus d'une centaine de frappes ont été menées jusqu'ici ciblant des positions pro-iraniennes depuis le début e la guerre en Syrie en 2011. L'armée syrienne fait régulièrement état de l'activation de sa défense anti missile après des attaques aériennes israéliennes. En 2020, Israël a frappé une cinquantaine de cibles en Syrie, d'après un rapport annuel publié fin décembre par l'armée israélienne. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait expliqué en novembre avoir une « politique claire » à travers ces raids aériens.