Nouzha Bouchareb, ministre de l'Aménagement du Territoire National, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville, a révélé que dans le cadre du programme national de restauration des bâtiments délabrés depuis 2012, un recensement a été réalisé et plus de 43 700 logements ont été listés, dont 83% sont habités par des citoyens. Madame la ministre a souligné que le gouvernement déploie d'énormes efforts dans le cadre de ce programme pour améliorer les conditions de vie de la population. Dans sa réponse aux parlementaires dans le cadre du résultat du programme national de restauration des bâtiments délabrés, aujourd'hui, mardi 1er décembre 2020, à la Chambre des conseillers, la ministre de l'Aménagement du Territoire National, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville Nouzha Bouchareb a déclaré que 80% des bâtiments délabrés se trouvent dans la sphère urbaine, 33 732 logements pour un coût financier de plus de 4,8 milliards de dirhams, le ministère contribuant à valeur d'un milliard de dirhams. La responsable gouvernementale a confirmé que 11 500 familles avaient bénéficié en 2020 de la restauration de leurs maisons, expliquant que 7 nouveaux accords avaient été signés, touchant 3 080 bâtiments. La ministre de l'Aménagement du Territoire National, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la Ville a souligné que le traitement des logements vétustes se déroulait en plusieurs étapes. Soit la démolition totale et la reconstruction, lorsqu'elle présente un danger, soit la démolition partielle avec renforcement du bâtiment s'il est en mesure de le supporter, en précisant qu'une compensation arbitraire est prévue pour les propriétaires vivant dans ces logements. Nouzha Bouchareb a affirmé que « les efforts du gouvernement ont permis de sauver de nombreuses vies », révélant que « le programme quoique ambitieux rencontrait des obstacles dans le monde urbain et rural ». Dans le cadre de la stratégie préventive, ajoute Bouchareb, le ministère déploie de grands efforts pour mettre en œuvre cette approche, que ce soit au niveau juridique ou institutionnel, faisant remarquer que le ministère s'attèle à la mise en œuvre d'un certain nombre de mesures contenues dans la loi-cadre n° 94-12 relative aux bâtiments menaçant ruine et à l'organisation des opérations de rénovation urbaine. Pour ce qui est du niveau d'achèvement des projets de logement à la Chambre des conseillers, Mme Bouchareb a souligné que le secteur de l'Habitat a accusé une baisse de 17% en raison des répercussions de la pandémie de la Covid-19, mais il a connu une hausse significative après la mise en œuvre d'une série de mesures prévues dans la loi de Finances rectificative. Cela a permis la réalisation d'environ 500.000 unités de logement, permettant ainsi de réduire le déficit en logements en passant de 1,2 million d'unités à 390 000 unités. Malgré la crise sanitaire, il a été procédé à la création de 50 000 unités de logement lors du premier semestre de cette année.