Pour plaider la cause des droits de l'enfant vulnérable en cette période de crise, et à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Enfance, l'UNICEF au Maroc lance la campagne « Visages et Histoires ». La campagne « Visages et Histoires » donne la voix directement aux enfants vulnérables. Elle se déroulera jusqu'au 10 décembre 2020, Journée internationale des Droits de l'Homme. Plus la crise Covid19 persiste, plus son impact sur les services de l'éducation, de la santé, de la nutrition et sur le bien-être des enfants de manière générale et leur exposition à différentes formes de violence est profond. En cette période de crise sanitaire, les enfants en situation de vulnérabilité sont plus que jamais exposés à la violation de leurs droits. La campagne « Visages et Histoires », mise en place en association avec plusieurs partenaires de l'UNICEF au Maroc et bénéficiant du soutien financier de USAID et de l'Union européenne, constitue ainsi une matérialisation de l'engagement des enfants dans la conception et la mise en œuvre des actions de de plaidoyer les concernant. Elle associe des enfants en situation de handicap, de migration, de jeunes filles rurales, d'enfants qui ont vécu l'expérience de l'exploitation, d' enfants en contact avec la loi ou privés de cadre familial et d'autres. Son message central est que chaque enfant compte, chaque enfant a droit à tous ses droits quel que soit le contexte et doit jouir des mêmes opportunités pour y accéder. A travers cette nouvelle initiative, l'UNICEF veut que chaque enfant jouisse des mêmes opportunités pour accéder à tous ses droits. « La fragilité de ces enfants s'est exaspérée avec la crise Covid19. Je fais référence ici particulièrement aux enfants en situation de handicap, aux enfants en situation de migration, les enfants dans le milieu rural, les enfants vivant dans les institutions, les enfants privés de cadre familial et les enfants issus de manière générale de familles pauvres dont la fragilité a été accentuée à cause des effets secondaires et de l'impact socio-économique de cette crise », souligne Giovanna Barberis, Représentante de l'UNICEF. « Tout au long de la pandémie de COVID-19, il y a eu un mythe persistant selon lequel les enfants sont à peine touchés par la maladie. Mais ce n'est que la pointe visible de l'iceberg. Les perturbations des principaux services et la montée en flèche des taux de pauvreté constituent la plus grande menace pour les enfants. Plus la crise persiste, plus son impact sur les services de l'éducation, de la santé, de la nutrition et sur le bien-être des enfants de manière générale et leur exposition à différentes formes de violence est profond. L'avenir de toute une génération est menacé », explique-t-elle. Pour plaider publiquement leur cause, l'UNICEF Maroc a choisi de donner la parole directement aux enfants pour qu'ils exigent eux-mêmes la protection de leurs droits. « Yassine, Fatima Zahra, Fadoua, Fatima, Aboubakar, Ahmed, Zineb, Hanane, Ghita, Hicham, Hasnaa ... sont des jeunes qui nous ont ouvert leur cœur et ont accepté de partager avec nous leurs histoires. Ce sont des exemples vivants qui démontrent que venir à bout de la vulnérabilité, des défis et privations des droits est possible s'il y a concours des efforts pour cela », précise Meriam Amjoune, Jeune défenseur des droits de l'enfant auprès de l'UNICEF au Maroc.