Les éléments des Forces Armées Royales (FAR) ont procédé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la mise en place d'un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie. Un communiqué de l'Etat Major Général des Forces Armées Royales, précise vendredi, que « suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du polisario, de l'axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l'interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d'un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe« . L'Etat major ajoute que « cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d'engagement claires, prescrivant d'éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l'usage des armes qu'en cas de légitime défense ». Pour rappel, face aux multiples provocations des milices du polisario dans la zone tampon, en faisant la sourde oreille devant tous les appels, aussi bien de l'ONU que de la MINURSO l'invitant à mettre fin à ces actes, le Maroc a décidé d'agir, et le polisario en assume seul la responsabilité et les conséquences. Un communiqué du ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, indique ce vendredi qu'« après s'être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations graves et inacceptables auxquels se sont adonnées les milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, le Royaume du Maroc n'a eu d'autre choix que d'assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale ». Le Royaume du Maroc a accordé tout le temps nécessaire aux bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Minurso, afin d'amener le « polisario » à cesser ses actions déstabilisatrices et quitter la zone tampon de Guergerate, a jouté le ministère.