Le nouveau rapport annuel du Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres sur la situation au Sahara au Conseil de sécurité des Nations unies présenté hier vendredi 2 octobre 2020 conforte la position du Royaume sur l'ensemble des aspects liés au différend régional sur le Sahara marocain, loin des gesticulations stériles et des machinations fallacieuses des adversaires de son intégrité territoriale. Ces derniers se retrouvent, une nouvelle fois, sur le banc des accusés devant la Communauté internationale pour leurs violations et leurs obstructions qui compromettent depuis plus de 45 ans, l'édification d'un Maghreb Arabe uni, garantissant le développement, la stabilité et l'émancipation aux populations de ses cinq pays. Le Secrétaire général de l'ONU, a réaffirmé, dans son dernier rapport fournissant un résumé général des principaux problèmes concernant la situation au Sahara marocain, les fondamentaux de la solution politique à ce différend régional, tels que préconisés par le Conseil de Sécurité dans toutes ses résolutions depuis 2007. Guterres a, mis en relief l'élan politique créé par le processus de tables rondes lancé par l'ancien Envoyé Personnel, Horst Köhler, avec la participation de toutes les parties prenantes à la question du Sahara marocain dont l'Algérie et la Mauritanie. Dans ce cadre, il a réitéré son « engagement pour la nomination d'un nouvel Envoyé Personnel pour construire sur les progrès réalisés » dans le processus de tables rondes. Le plus haut responsable onusien a, particulièrement, mis en exergue la position du Royaume au sujet du différend artificiel autour de ses Provinces du Sud, telle qu'établie dans le discours Royal à l'occasion de la célébration du 44éme anniversaire de la glorieuse Marche Verte. Par ailleurs, le Secrétaire Général de l'ONU a hautement loué la coopération du Maroc, avec la MINURSO, durant la période difficile de la pandémie du Covid-19. Grace aux mesures adoptées par les autorités marocaines, « aucun cas n'a été rapporté parmi le personnel de la MINURSO », a-t-il noté ajoutant que « le gouvernement du Maroc, en particulier, a appuyé la MINURSO sur plusieurs aspects, fournissant une assistance à travers l'octroi de résultats rapides des tests Covid-19 au profit des équipages des avions et en aidant le personnel civil et militaire de voyager de et vers la zone des opérations de la Mission, en leur donnant accès aux vols internationaux commerciaux spéciaux ». En outre, Guterres a recommandé le renouvellement, pour un an, jusqu'au 31 octobre 2021, du mandat de la MINURSO, non sans préciser que « la tâche principale du mandat de la MINURSO est la supervision du cessez-le-feu », balayant d'un revers de main, une nouvelle fois, les prétentions fallacieuses des adversaires du Maroc en ce qui concerne l'organisation d'un prétendu référendum, enterré par le Conseil de Sécurité et le Secrétariat Général de l'ONU depuis plus de deux décennies. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira, à partir du 12 octobre pour tenir des consultations sur la mission de l'ONU, MINURSO, selon le programme mensuel de l'organisation internationale. Le 28 octobre, le Conseil de sécurité prévoit d'adopter une nouvelle résolution sur le conflit, étant donné que le mandat de la MINURSO expirera le 31 octobre. De même, Guterres a dressé un réquisitoire sans équivoque contre les violations massives, gravissimes et persistantes par le « polisario » du cessez-le-feu, des Accords militaires et des résolutions du Conseil de Sécurité, notamment à Guergarate, enjoignant, sèchement et sans ambages, au « polisario », « de résoudre rapidement les nombreuses violations en suspens de l'Accord Militaire N.1». S'agissant des droits de l'Homme, le Secrétaire Général de l'ONU a dressé un bilan sombre des violations massives de ces droits dans les camps de Tindouf en Algérie, particulièrement durant cette période de Covid-19. A cet égard, Guterres a attiré l'attention du Conseil de Sécurité que « le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) a reçu des rapports faisant état des conséquences négatives de la fermeture des frontières, des obstacles à l'aide humanitaire et la diminution des activités économiques dans les camps de Tindouf ». Et d'ajouter que « le HCDH a également reçu des rapports sur les harcèlements, arrestations et mauvais traitements par les forces de sécurité du polisario de blogueurs, de médecins et des infirmières engagées dans la documentation des cas de COVID-19 dans les camps de Tindouf ».