Coupe du Monde 2030: signature d'une déclaration d'intention entre le Maroc et l'Espagne dans le domaine de la justice    Sommet arabe : Gaza au centre d'une réunion entre Nasser Bourita et son homologue égyptien    Approvisionnement: Enième hausse des prix des tomates    Finance : Les banques cartonnent en Bourse    Le Sommet arabe extraordinaire met en avant le rôle du Comité Al-Qods présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI    LDC : Arsenal pulvérise le PSV    LDC : Le Real remporte le premier acte du derby de Madrid    Coupe du Trône: WAC-FUS et AS FAR-MAS, affiches des 16ès de finale    Affaire Jerando : Le Parquet dévoile le fonctionnement du cartel familial    Ramadan 1446 : Quand la solidarité royale s'allie à la modernisation sociale    Le Maroc renforce son soutien aux familles d Al-Qods et aux déplacés de Gaza avec des aides alimentaires pendant le Ramadan    Mondial-2030: le Maroc et l'Espagne joignent leurs efforts dans le domaine de la justice    Lever de rideau sur le Salon international du tourisme de Berlin, avec la participation du Maroc    Bayt Mal Al-Qods Acharif: signature à Ramallah d'une convention de partenariat pour soutenir les industries culturelles    Casablanca: un programme culturel et spirituel pour les nuits ramadanesques    Exposition : Ephémère au carré, féminin singulier    Donald Trump suspend les aides militaires à l'Ukraine    Accord de 1968 : l'ultimatum de Paris face au silence d'Alger    La Guerre commerciale de Trump affole les places financières mondiales    Bank Al-Maghrib dément une fausse information utilisant son identité    Création de 95.235 entreprises en 2024    Baisse du prix de la viande rouge : Un soulagement pour les ménages marocains    Investissement régional : le social rafle la mise    Dakar 2025: comment Dacia a sécurisé ses véhicules (VIDEO)    Sahara : "la plupart des pays de l'UE partagent notre position" (José Manuel Albares)    Gabon: le président Oligui Nguema annonce sa candidature à la Présidentielle du 12 avril    Fès-Meknès : 1,1 MMDH pour la création d'un pôle santé    Températures prévues pour le mercredi 05 mars 2025    Les violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, en Algérie, dénoncées devant le CDH    Offensive anti-djihadiste : Le Maroc projette de réaliser un aéroport militaire au sud du Sahara    Appels à projets pour la subvention des associations et instances culturelles, syndicats artistiques et festivals au titre de 2025    Jour 1 – Programmation spéciale Ramadan : Les chaînes nationales dominent le prime-time    Histoire et traditions : de l'ère des Idrissides à aujourd'hui, un héritage préservé    1er jour de Ramadan : les chaînes nationales dominent le prime-time    Les dépôts bancaires en hausse de 7,6% à fin janvier, selon BAM    Lions de l'Atlas : Vers un retour de Samy Mmae en équipe nationale?    Sommet Arabe : Entretien entre les ministres des Affaires Etrangères du Maroc et de l'Egypte sur Gaza    Spain dismisses U.S.-Morocco ties as a threat to Ceuta and Melilla's status    Kaïs Saïed skips Arab Summit in Cairo, aligning with Algeria    Marrakech court increases sentence for head of Al Haouz earthquake victims' group    Mohamed Benaïssa, l'adieu à «un bâtisseur de ponts» : l'hommage de Youssef Amrani    MAS : Le coach allemand Stepić signe son contrat et définit son staff technique    Real Madrid : Brahim Diaz élu joueur du mois de février    La Sierra Léone annonce sa première Fashion Week    Le Projet « Culture Mali 2025 » lancé    Fès : Le festival des musiques sacrées sous le signe des « Renaissances »    L'heure de la responsabilité    Les couleurs du ciel du mardi 4 mars    









Affaire Omar Radi: Le CSPJ dénonce les fausses allégations d'AI et rejette toute tentative de faire pression sur la justice
Publié dans Hespress le 14 - 09 - 2020

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a dénoncé, lundi, les « fausse allégations » contenues dans un communiqué d'Amnesty International (AI), dans lequel l'ONG appelle à « la libération du journaliste Omar Radi », et rejeté toue « tentative visant à faire pression sur la justice marocaine ».
Tout en déplorant « la dénaturation » de certaines données relatives à cette affaire et leur médiatisation en « profitant de la nature secrète des investigations« , pour livrer à l'opinion publique des faits totalement différents de ceux examinés par la justice, le Conseil estime, dans un communiqué, que ces actes « de mauvaise foi« , sont de nature à impacter la réputation et la crédibilité de la justice.
De même, le CSPJ appelle AI à s'abstenir de toute ingérence dans ses décisions, assurant, « si besoin est », qu'il continuera de veiller à assurer sa responsabilité constitutionnelle dans la défense de l'indépendance de la justice, à rejeter toute ingérence dans ses rendus.
Il appelle, en outre, les magistrats à rester attachés à leur indépendance et à ne pas céder aux « tentatives d'influence qui pourraient être exercées sur eux que quelque partie que ce soit« , tout en veillant à « réaliser la justice, à préserver les droits de tout un chacun et à garantir toutes les conditions d'une justice équitable ».
Le Conseil a, par ailleurs, tenu à énumérer les « fausses informations et contradictions qui veulent donner l'impression que la justice est commandée par le gouvernement« , notant que le communiqué d'AI « a conféré une dimension démesurée à certaines procédures ordinaires » , tout en s'obstinant « à lier les poursuites engagées contre Omar Radi avec sa fonction de journaliste ».
Le communiqué, à travers lequel l'ONG incite à faire pression sur le chef du gouvernement, présente une version des faits contraire à la réalité, en imaginant le déroulement du procès de l'intéressé hors de la loi et ce, en vue de susciter la sympathie des gens dans le dessin de réunir le plus grand nombre d'appels à utiliser dans sa pression médiatique sur la justice, faisant fi des mesures et procédures juridiques régissant l'action de la justice, et des dispositions des Conventions internationales relatives à une justice équitable qui encadrent la procédure de justice au Maroc et qui demeurent, seules, le cadre légitime dans les procès des justiciables et sur lesquels se basent les tribunaux pour les acquitter ou les inculper, précise le CSPJ.
De ce fait, ajoute-t-il, un tel comportement est indigne d'une association des droits de l'Homme qui prétend la défense des droits et des libertés légitimes des personnes et des groupes puisqu'il incite les autorités exécutives d'une part et les individus d'autre part à faire pression sur la justice pour libérer un individu placé en détention préventive dans le cadre de son procès devant un tribunal indépendant du gouvernement, neutre et qui n'a aucune relation avec les appartenances politiques ou idéologiques des parties, gouvernements, parlements ou autres institutions ou organisations.
Ainsi, le Conseil rappelle que la défense des droits de l'Homme ne peut se faire en influençant la justice et en tentant de l'affaiblir, mais plutôt en soutenant son indépendance et en lui faisant confiance. Et contrairement à ce qui a été véhiculé par le communiqué d'Amnesty, poursuit le CSPJ, le procès en cours à l'encontre de M. Omar Radi n'a aucun rapport avec ses écrits journalistiques, mais plutôt avec son accusation de viol et d'attentat à la pudeur avec violence sur la base d'une plainte déposée par une femme, d'une part, et d'atteinte à la sécurité extérieure de l'Etat à travers des contacts directs avec des agents d'une autorité étrangère en vue de nuire au statut diplomatique du Maroc, d'autre part.
Il s'agit là, déplore-t-il, de crimes de droit public stipulés dans le Code pénal marocain et qui font l'objet d'enquête en toute indépendance de la part d'un juge d'instruction de la Cour d'appel à Casablanca conformément à la loi qui garantit à la personne concernée toutes les conditions d'un procès équitable, ajoutant que la loi stipule aussi la confidentialité de l'enquête durant cette période. « Par conséquent, et dans le respect de la présomption d'innocence garantie à l'accusé, le Conseil souligne qu'il s'abstient de clarifier les faits de cette affaire à ce stade ».
M. Omar Radi, fait savoir le CSPJ, a auparavant été déféré devant la justice à deux reprises, la première fois en raison d'un tweet sur son compte personnel dans lequel il a menacé un magistrat et incité à son agression à cause d'un jugement qu'il a rendu, et la seconde à cause d'une altercation dont il avait été impliqué, en état d'ébriété, avec un de ses amis d'une part, et une autre personne, de l'autre, au cours de laquelle a eu lieu un échange de violence.
Dans tous ces affaires, ni la qualité de l'individu concerné en tant que journaliste, ni ses écrits et les enquêtes journalistiques qu'il avait publiées n'ont aucun lien avec ses poursuites en justice, ni les précédentes ni celles en cours. « C'est pourquoi le Conseil s'étonne de la persistance du communiqué d'Amnesty à focaliser sur le travail journalistique de l'accusé sans justification aucune ».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.