Ibrahim Maalouf est sorti de son silence. Le trompettiste de 39 ans condamné pour agression sexuelle sur mineure puis relaxé, s'est exprimé sur les réseaux sociaux pour «remettre le point sur le i de son prénom». Ibrahim Maalouf avait des choses à dire concernant sa condamnation. Le musicien franco-libanais, accusé d'avoir embrassé une collégienne en 2013 et après avoir été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende, raconte sa descente aux enfers et en profite pour dénoncer une campagne d'acharnement à son encontre. Dans son communiqué, le chanteur explique sa démarche, « après 3 ans et demi d'enfer« , pour « remettre le point sur le i de mon prénom » : « Nombreux sont ceux qui se sont permis de relayer, tweeter, poster, commenter, bloguer, publier ou diffuser des mots, des articles ou des vidéos à ce sujet sans prendre la peine de rien vérifier et sans respecter la présomption d'innocence, souvent d'ailleurs à des fins politiques ou identitaires« , écrit-il. pic.twitter.com/3pLoT8ffu3 — Ibrahim Maalouf (@ibrahim_maalouf) July 25, 2020 « Certains continuent en effet pour des raisons qui m'échappent de laisser planer un doute en sous-entendant que j'aurais été relaxé par 'manque de preuve', poursuit-il. Or, c'est exactement le contraire : j'ai été relaxé parce que les preuves de mon innocence ont été présentées en détail le jour de l'audience« , dit-il avant de regretter l'insuffisance selon lui des relais de ce jugement définitif, et de remercier ceux « dont la confiance n'a pas failli un instant« . L'affaire remonte en 2013 lorsque la jeune fille de 14 ans au moment des faits effectuait un stage dans son studio d'enregistrement. Elle avait déclaré que le musicien l'avait embrassée une première fois un soir à la sortie d'un cinéma. Lui soutient qu'elle était à l'origine du baiser, assurant avoir repoussé ses avances. Deux jours plus tard, selon la version de la plaignante, il l'avait à nouveau embrassée, cette fois dans son studio d'enregistrement d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), puis « attrapée par le bassin », mimant un acte sexuel. L'artiste trompettiste a nié cette deuxième partie des faits justifiant sa version des faits par son emploi du temps de l'époque entre les deux instances. L'affaire n'avait éclaté qu'un an après les faits suite au signalement des parents de la jeune fille. Elle se serait confiée à un médecin et aurait commencé à se scarifier et à avoir des troubles alimentaires et a depuis effectué plusieurs hospitalisations et thérapies. Une enquête avait été ouverte dans la foulée par le parquet de Créteil débouchant sur le placement en garde à vue en janvier 2017 d'Ibrahim Maalouf.