Le Président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, se rencontreront pour leur troisième sommet à Pyongyang, mardi 18 septembre, et pour la première fois, ils parleront nucléaire. Moon tentera, grâce à sa connaissance du sujet, de convaincre Kim Jong-Un de la nécessité de la dénucléarisation de la Péninsule. La relation entre les deux dirigeants semble aller de mieux en mieux et pour ce sommet, le troisième à cette date depuis le début de l'année, ils auront deux entretiens en face à face. Le premier devrait avoir lieu dès mardi 18 septembre, tandis que le second devrait se faire mercredi matin. L'avion du Président Moon, devrait atterrir en outre mardi vers 10 heures (heures locales) du matin à l'aéroport international de Pyongyang et il semblerait que Kim Jon-Un l'accueillera à l'aéroport, ce qui est une chose rare. Pour le Président sud-coréen, la question du nucléaire est la plus importante, elle est d'ailleurs la raison de sa visite orchestrée par ses diplomates. S'étant imposé en tant que médiateur entre les Etats-Unis et la Corées du Nord, Moon Jae-in s'efforce de trouver, depuis des mois, des compromis entre les deux dirigeants tout en faisant attention aux réactions inattendues et colériques de Kim Jong-Un, mais aussi celles de Donald Trump qui s'est révélé aussi imprévisible que son homologue nord-coréen. Moon Jae-in ne cache pas son intention de vouloir dénucléariser la Corée voisine, une volonté partagée par Washington qui cherche à voir la péninsule complètement désarmée. En ce sens, le chef d'état-major du président sud-coréen Im Jong-seok a déclaré qu'ils allaient « faire pression en faveur d'une dénucléarisation avancée du Nord et une mesure réciproque des Etats-Unis, en relançant rapidement un dialogue sincère visant à établir des nouvelles relations pacifiques » a-t-il déclaré. Kim Jong-Un quant à lui, montre des signes positifs en faveur de la dénucléarisation, il est même allé envoyer une lettre au Président Trump pour l'inviter à reprendre un autre sommet sur le nucléaire. Mais du côté nord-coréen, on reproche aux Etats-Unis de vouloir uniquement des résultats unilatéraux, un sentiment que partage également la Russie.