La Fédération de la Gauche démocratique (FGD) confirme sa participation à la « marche national » à l'initiative de l'Association marocaine pour la protection des biens publics à Marrakech le 15 mars prochain. Première formation politique à avoir manifesté sa volonté de prendre part à cette marche, La FGD déclare que sa participation s'inscrit dans le cadre de son soutien à l'Association marocaine pour la protection des biens publics dans les affaires qu'elle mène pour dénoncer la corruption, exigeant « la poursuite en justice des corrompus et dilapidateurs d'argent public », « le recouvrement des fonds pillés » et « la criminalisation de l'enrichissement illicite ». Initiatrice de cette marche, l'Association marocaine pour la protection des biens publics déclare que son appel intervient « à un moment où la corruption et le clientélisme continuent à se propager, en plus l'impunité généralisées », notant que « la corruption contribue de manière significative à créer des inégalités sociales, ce qui contredit tout modèle de développement, quelle que soit ses conclusions ». Cette marche qui devrait prendre comme départ la place Bab Doukkala à Marrakech, l'Association marocaine pour la protection des biens publics voudrait qu'elle soit placée sous les slogans « Criminalisation de l'enrichissement illicite », et « lutte contre la corruption, un point d'entrée essentiel pour tout développement». Par ailleurs, l'association a mis en garde contre « le danger d'intimidation du lobby de la corruption et de ses symboles dans certains endroits et centres de décision économique et politique », ainsi que « les risques qui en résultent sur la situation générale ». D'autres organes politiques et organisations des droits de l'Homme devraient participer à cette marche nationale qui appelle à « mettre fin à la corruption et à l'économie rentière », « relier toute responsabilité publique au principe de reddition des comptes », « prendre toutes les mesures et procédures à même de renforcer la confiance et à moraliser la vie publique », et à « contribuer à l'édification d'un Etat de droit ».