L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui emmènent la coalition militaire au Yémen, ont condamné, lundi 20 janvier, une attaque contre les soldats du gouvernement du président Abd Rabbo Hadi où les rebelles Houthis ont été les principaux mis en cause. Sur Twitter, « nous condamnons l'attaque terroriste perpétrée par la milice des Houthis contre une mosquée à Marib », a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères. Parallèlement, la diplomatie émiratie a exprimé sa « dénonciation de tels actes criminels » dans un communiqué, qui a appelé la communauté internationale à « faire face au terrorisme d'où qu'il vienne et qui nuit à la paix et à la stabilité ». La France aussi, a déploré la « reprise » des affrontements au Yémen après quelques semaines de relative paix. « Après plusieurs semaines d'accalmie, cette reprise des hostilités menace les efforts d'apaisement engagés », a déclaré la porte-parole du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, appelant à l'arrêt des hostilités. Samedi, une attaque perpétrée avec un missile et un drone, a visé une mosquée d'un camp militaire loyaliste à Marib à près de 140 km à l'est de la capitale Sanaa. Selon les derniers bilans de sources médicales, cette attaque attribuée aux rebelles Houthis, a fait 116 morts et des dizaines de blessés, dont plusieurs dans un état grave. Il s'agit de l'une des attaques les plus meurtrières dans le camp des forces fidèles au gouvernement Hadi depuis le début de la guerre déclarée par les séparatistes Houthis, soutenus par l'Iran. Ces derniers n'ont pas revendiqué cette attaque.