Mortada Mansour n'a pas fini de régler ses comptes avec le Qatar. Le président de Zamalek, qui a déjà affirmé que son club ne disputerait pas la Supercoupe d'Afrique à Doha, a réitéré ses propos en accusant notamment le Qatar « d'inciter au meurtre ». Le patron du club égyptien n'en a que faire des menaces de suspension de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de son président Ahmad Ahmad, et continue d'exprimer son rejet d'envoyer son équipe affronter l'Espérance de Tunis, le 14 février 2020 dans la capitale qatarie. Dans un communiqué publié récemment, Mansour n'est pas allé de main morte pour dire tout le bien qu'il pensait du pays du Golfe. « le Qatar incite au meurtre de nos policiers et militaires. On ne jouera pas sur la terre de la trahison. Il y a des menaces claires de responsables qataris de tuer nos joueurs », a-t-il déclaré. Des propos qui ne risquent pas d'apaiser les tensions politiques entre le Qatar et l'Egypte, qui durent depuis 2017, l'année durant laquelle Mansour avait déjà empêché l'équipe de handball du Zamalek, alors championne d'Afrique, de jouer la Coupe du monde des clubs au Qatar. Lors des CAF Awards, Ahmad Ahmad est pour la première fois sorti de son silence concernant cette affaire. « Pour l'instant, nous n'avons pas été officiellement informés de la mesure prise par Zamalek. Si le club refuse de disputer cette rencontre, il sera suspendu de toutes les compétitions interclubs pour les trois prochaines saisons », avait-il déclaré. En cas de désistement du Zamalek, la CAF devra donc se tourner vers le finaliste de la Coupe de la CAF, la Renaissance de Berkane. Le club de l'Oriental avait offert une belle résistance à la formation égyptienne, avant de s'incliner injustement aux tirs au but.