La peste porcine africaine n'en finit plus de faire des victimes en Chine, premier producteur mondial de viande porcine. 38 000 porcs ont été abattus en Chine, rapportent, dimanche 2 septembre, les médias étatiques chinois. Pékin essaie tant bien que mal de contenir la propagation de cette épidémie hautement contagieuse mais sans risque pour l'homme. Après avoir détecté un seul foyer de cette fièvre hémorragique animale dans un élevage dans le nord-est de la Chine. La propagation de cette épidémie s'est faite comme une traînée de poudre, entraînant sur sa foulée 38.000 porcs infectés que les autorités ont dû abattre pour endiguer la maladie. Pékin avait déjà annoncé avoir abattu 20 000 bêtes. Selon des informations de l'agence de presse gouvernementale Xinhua citant des statistiques du ministère de l'Agriculture, à ce jour, il y aurait au moins 5 provinces chinoises touchées par la peste porcine africaine. La contamination de bêtes s'est faite parfois à plus de 1 000 kilomètres de distance entre deux foyers. Le gouvernement chinois a déclaré avoir mis en place un plan d'urgence pour tenter de contrôler la propagation, notamment en confinant les animaux infectés. Une épidémie mal gérée pourrait avoir de tristes conséquences pour l'économie chinoise et surtout les agriculteurs du fait que la Chine est le pays qui détient la moitié de la production mondiale de porcs. L'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), avait déjà tiré la sonnette d'alarme en prévenant la Chine d'un potentiel risque de déclaration d'épidémie de peste porcine africaine en mars dernier. Les premiers cas en Chine ont étés détectés en début août. La FAO a par ailleurs prévenu du risque de voir cette épidémie s'étendre aux pays voisins en Asie. Cette maladie est mortelle pour les animaux infectés. Vendredi, 31 août, de nouveaux cas de peste porcine ont été détectés en Bulgarie, dans une petite ferme du village de Tutrakantsi à l'est de Sofia.