Le Raja Casablanca dispute ce samedi (20 heures), le premier quart de finale de la Coupe arabe Mohammed VI. Le défi est de taille puisque les Rajaouis affronteront le Mouloudia d'Alger dans un derby maghrébin qui s'annonce passionnant. Jour de derby pour le Raja Casablanca. Certes, ce n'est pas le rival honni, le Wydad, qui se présentera devant les Aigles Verts, mais bien les Algériens du Mouloudia d'Alger et premier acte programmé ce samedi soir vaut son pesant d'or. En effet, en cas de bonne performance au stade Mustapha Tchaker de Blida, les Rajaouis se verrait ouvrir les portes des demi-finale de la très lucrative Coupe arabe Mohammed VI. Le Raja privé de plusieurs joueurs Pour cette mission, les Rajaouis seront privés de quelques éléments important du dispositif de Jamal Sellami. Le coach des Verts sera privé de Hamid Ahddad, Ayoub Nanah, Badr Benoun et Fabrice Ngah mais pourra tout de même aligner une formation performante avec le trio en attaque Mohcine Metouali, Ben Malango et Soufiane Rahimi. Après la triste défaite défaite à domicile face au FUS de Rabat (0-2) en Botola avec une équipe largement remaniée, le Raja n'aura cette fois pas le droit à l'erreur face à une formation qui bénéficiera de l'appui de ses supporters et bien placée dans son championnat. Confiance du côté du MCA D'ailleurs, l'entraineur du MCA, Mohamed Mekhazni est plutôt confiant pour cette double confrontation. « Ce sera probablement du 50-50. De plus, je suis persuadé que la qualification se jouera sur l'ensemble des deux matchs », a déclaré Mekhazni lors de la traditionnelle conférence de presse. « La qualification se jouera sur l'ensemble des deux matchs et pas seulement sur celui de samedi », a-t-il ajouté. Le Raja sous pression Le Raja Casablanca devra donc se montrer vigilant afin de ne pas subir une déconvenue ennuyeuse alors que le club mise sur cette compétition au détriment du championnat où il se retrouve à sept unités du leader, le Renaissance de Berkane. Les supporters, déjà mécontent de ce choix et plus encore sur le manque de recrues lors de ce mercato, pourrait accentuer la pression sur des dirigeants pieds et poings liés par ses dettes accumulées.