Il y'a du changement dans l'air pour les rites du Haj et de la Omra. L'Office des changes a accusé une note informative à destination du Groupement Professionnel des Banques du Maroc (GPBM) et des agences de voyages concernant le règlement des dépenses relatif aux frais de séjours des pèlerins nationaux. Une information qui intervient d'ailleurs à un moment où les autorités saoudiennes jugent également nécessaire d'apporter du changement de leur côté. Les autorités saoudiennes ont décidé de revoir leurs procédures en ce qui concerne la Omra. Celles-ci invitent ainsi les agences de voyages à se doter d'un compte auprès du tour opérateur saoudien, supervisé par le ministère du Hajj saoudien, afin de compléter la procédure d'octroi des visas pour les pèlerins. Toutefois, il s'est avéré qu'il y'a eu certains problèmes quant à la réalisation des versements par les agences marocaines pour le compte de l'Arabie Saoudite. C'est dans ce sens que l'Office des changes est intervenu afin d'apporter plus d'éclaircissement dans ce sujet. L'Office explique dans sa note, dont Hespress FR détient une copie, que les banques nationales peuvent régler par anticipation les frais relatifs aux dossiers de séjour des pèlerins dans leur totalité à la Mecque, et ce, sur présentation d'une facture détaillant les dépenses. Dans le cas de l'hébergement à Al Madina, les banques marocaines peuvent régler par ce même processus 50 % des prestations pour la partie saoudienne. Ainsi, l'Office explique que la partie marocaine devra présenter une liste complète des pèlerins, une copie de leurs visas d'entrée avec la mention « Omra », des contrats entre chaque pèlerin et son agence de voyages, en plus d'une copie du contrat entre lesdites agences et les prestataires saoudiens. En cas d'annulation pour une quelconque raison, les agences de voyages sont tenues de rapatrier les devises utilisées dans lesdites transactions. Par ailleurs, les autorités saoudiennes ont indiqué que les pèlerins marocains devront verser une garantie supplémentaire de 500 dirhams (environ 200 riyals saoudiens). Cette garantie vise à couvrir les consultations médicales ou interventions chirurgicales, qui étaient réalisées gratuitement auparavant. Elle servira de même à couvrir les incidents de transport et le rapatriement des cadavres pour un plafond ne dépassant pas les 260 000 dirhams (100 000 riyals). Les autorités saoudiennes expliquent cette décision par le fait que certains pèlerins « abusent » de la gratuité des services médicaux cités, ce qui est désavantageux pour le pays.