La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti, jeudi, l'existence de « cas de torture, de mauvais traitements, d'isolement, d'interdiction de communiquer avec le monde extérieur et de privation de droit de visite » contre les prisonniers détenus dans le cadre des événements d'Al-Hoceima et d'autres. Dans une mise au point en réponse à des informations relayées par certains sites électroniques, citant le rapport d'une association prétendant défendre les droits de l'Homme et les déclarations de l'un de ses responsables, la DGAPR affirme que les allégations de l'association sont « sans fondement« , ajoutant que « tous les prisonniers détenus dans le cadre des événements d'Al-Hoceima jouissent de tous leurs droits garantis par la loi régissant les prisons et les dispositions réglementaires y afférentes au même titre que les autres détenus et aucun d'eux n'a été soumis à la torture ni à aucun traitement dégradant, inhumain ou portant atteinte à la dignité« . « Il est encore une fois clair que cette association continue de disséminer ses mensonges et à servir ses agendas en vue de nuire aux institution de l'Etat« , indique la DGAPR, précisant que l'association en question a poussé la calomnie jusqu'à prétendre qu'il y a eu « 500 cas de torture« . Les détenus concernés « bénéficient de leur droit d'envoyer et de recevoir les correspondances conformément aux dispositions légales et réglementaires et de recevoir les visites de leurs avocats, de même qu'ils ont reçu des visites du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et de ses commissions régionales ainsi que de leurs proches de manière régulière, a poursuivi la DGAPR, ajoutant que les détenus utilisent également la ligne fixe pour appeler leurs familles« . La DGAPR souligne également que les mesures disciplinaires prises à l'encontre de certains détenus sont dues au fait « que ces derniers avaient commis l'infraction de la rébellion, de l'insubordination et d'agression à l'encontre des fonctionnaires, qui sont des violations extrêmement dangereuses et nécessitent des mesures disciplinaires conformément aux dispositions légales prévues par le statut des prisons« .