Le Produit intérieur brut (PIB) des zones oasiennes et de l'arganier est passé de 84 à 129 milliards de dirhams (MMDH) entre 2009 et 2018, a indiqué mardi le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Les zones oasiennes et de l'arganier ont connu une amélioration au niveau de la plupart des indicateurs, « approchant et dépassant parfois les ratios établis et ciblés » dans le cadre de la stratégie d'intervention de l'Agence, a précisé le ministère dans un communiqué publié suite aux réunions du Comité d'orientation stratégique et du Conseil d'administration de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier (ANDZOA), tenues lundi à Agadir sous la présidence du ministre l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Le total des investissements publics s'est ainsi élevé à 63,6 MMDH durant la période 2012-2018, soit 69% des objectifs stratégiques à l'horizon 2020, alors que plus de 82.527 emplois ont été créés durant la même période dans la zone d'action de l'agence, soit 52% des objectifs fixés pour 2020. Le ministère a fait ressortir une nette amélioration dans l'accès aux services de base, relevant que le taux d'électrification rurale est passé de 95% à 99%, l'accès à l'eau potable de 81% à 91% et le taux de désenclavement en milieu rural de 70% à 83%. Le ministère a également noté la mobilisation d'un volume supplémentaire des ressources en eau de 703 millions de m3, soit 64% de l'objectif fixé à l'horizon 2020. Les membres ont également passé en revue les accords de partenariat conclus entre l'Agence et les différents acteurs durant la période 2012-2018, ainsi que le plan d'action à moyen terme de l'Agence (2018-2020) qui prend en compte tous les éléments et lignes directrices ainsi que les changements et évolutions du contexte national et international. Le ministre a toutefois attiré l'attention sur le fait que des obstacles et des défis subsistent pour élever ces zones aux standards nationaux, qui ne peuvent être atteints que par l'exécution de programmes de développement intégrés pouvant apporter une réelle valeur ajoutée à la région, de garantir plus d'efficacité aux interventions et d'assurer leur durabilité, tout en tenant compte des besoins et des aspirations de la population. Au terme de ces réunions, les membres du Comité d'orientation stratégique et du Conseil d'administration recommandent que des efforts supplémentaires soient engagés pour « établir une communication régulière, forte et constructive » entre tous les acteurs et intervenants, ainsi que pour renforcer l'intégration et la cohésion entre les différentes interventions et programmes de développement, selon un équilibre et une intégration des ressources et des moyens, tout en renforçant le principe de la contractualisation. Ainsi, l'Agence est appelée à jouer son rôle d'acteur majeur pour s'engager dans la plupart des initiatives nationales et internationales visant à développer une nouvelle perspective du développement territorial intégrant le changement climatique et le développement durable dans les plans de développement, rapporte le communiqué.