L'exécution de programmes de développement intégrés apporterait une réelle valeur ajoutée aux zones oasiennes et de l'arganier. Ces dispositifs garantiraient plus d'efficacité aux interventions et assurer leur durabilité tout en tenant compte des besoins et des aspirations de la population. C'est ce qu'a souligné Aziz Akhannouch, ministre de de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, lors de sa présidence, lundi 9 décembre à Agadir, du comité d'orientation stratégique de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier (ANDZOA) et son conseil. Lors de cette intervention, le ministre a attiré l'attention sur les obstacles et défis subsistants. La recommandation émise dans ce sens tend à élever ces zones aux standards nationaux. Un objectif qui, selon la tutelle, ne peut être atteint sans l'exécution de programmes de développement intégrés. La réunion de l'ANDZOA a permis d'examiner les résultats et le bilan enregistrés sur la période 2012-2018 et rappeler par ailleurs les mesures prises pour exécuter les résolutions et recommandations des réunions précédentes. Il ressort dans ce sens que 63,6 milliards de dirhams d'investissements publics ont été engagés sur la période 2012-2018 pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier. Ce chiffre représente 69% des objectifs fixés pour ces filières à l'horizon 2020. Le produit intérieur brut a, pour sa part, grimpé à 129 milliards de dirhams en 2018 contre 84 milliards de dirhams en 2009.