Ce 16 novembre marque la première année du mouvement des Gilets Jaunes, qui a vu le jour en 2018, suite au refus d'une taxe sur les carburants par les citoyens français. Le 53e acte du mouvement de contestation a été marqué, dans la journée du samedi, par la participation de plusieurs adhérents à la cause, mais qui restent bien limités par rapport aux masses des heures de gloire des Gilets. Douze mois se sont écoulés depuis que les premiers Gilets Jaunes ont envahi les rues de France pour clamer leurs droits et faire face à « l'oppression » du système. De weekend en weekend, l'on est aujourd'hui au 53e acte, qui a réuni bon nombre de sympathisants, ravivant un peu la flamme de l'un des mouvements de contestations les plus marqués et les plus « ponctuels » de l'histoire de l'Europe. Selon les données officielles, le premier anniversaire des Gilets Jaunes a connu l'organisation de plus de 200 actions à travers les différents départements français. Cela dit, les rangs sont loin d'être tout aussi imposants qu'auparavant, fruit de la répression musclée des forces de l'ordre, et du désespoir de certains sympathisants face à une situation qui tourne en rond. D'autres ont toutefois trouvé réconfort dans les paroles du Grand débat, tenu par Emmanuel Macron en décembre dernier, durant lequel le président de la République française a appelé à un réel changement, ainsi que la concrétisation de certaines demandes des contestataires. Pour ce 53e acte, les médias français ont parlé de la mobilisation de 200 à 300 ultra-jaunes, ainsi que de 100 à 200 militants d'ultragauche, en plus des manifestants habituels. Toutefois, pour leur anniversaire, les Gilets Jaunes ont décidé de ne rien communiquer directement sur leurs circuits, afin d'éviter toute confrontation avec les forces de l'ordre.