Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Pedro Sanchez, est arrivé en tête des élections législatives anticipées en Espagne, selon les résultats partiels menés après le dépouillement de près de 60% des bulletins. Le pays vit depuis 2015 un climat de forte instabilité politique tout en étant miné par la crise en Catalogne. Le camp du PSEO devrait progresse d'un siège passant de 123 en avril dernier, contre 124 d'après les résultats partiels du dépouillement de près de 60% des bureaux de vote. Le Parti Populaire qui avait accusé un le score le plus faible lors du dernier scrutin a quant à lui repris des couleurs en gagnant plus de sièges en passant de 66 à 83 sièges. L'extrême droite gagne du terrain Ces élections qui devaient donner au chef du gouvernement sortant une large majorité pour faire sortir le pays de la crise, ont au contraire marqué la montée de l'extrême droite. Le parti Vox a en effet grimpé en se hissant à la troisième place du classement avec en passant de 24 à 52 sièges. La forte poussée du parti d'extrême droite Vox face à l'extrême gauche Podemos, qui a perdu une dizaine de sièges qui descend de 42 à 35 sièges, serait le résultat de l'exaspération des Espagnols qui voulaient un gouvernement de gauche. Six mois après ce scrutin qu'il avait remporté sans majorité absolue, le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a demandé aux 37 millions d'électeurs de lui donner un mandat clair pour mettre un terme à l'instabilité politique que connaît l'Espagne depuis 2015. Pedro Sanchez avait dit espérer « qu'à partir de demain, nous puissions (...) former un gouvernement et mettre l'Espagne en marche ». A 14h00 (HL), le taux de participation atteignait les 37,93% soit 3,55% de moins que les échéances précédentes, selon des données du ministère espagnol de l'Intérieur rendues publiques lors d'un point de presse à Madrid. En avril dernier, le taux de participation s'était établi à 41,48% à la même heure. A 18h00 (HL),le taux de participation atteignait les 56,86%, un pourcentage en baisse de 3,89%. Quatrième scrutin, même résultat Le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) devrait encore une fois mener des consultations pour former son gouvernement. La dernière fois, la tâche s'est révélée être ardue surtout avec le parti d'extrême gauche Podemos, qui montrait de plus en plus d'exigences. Les négociations en vue de la formation d'un gouvernement emmené par le socialiste Pedro Sanchez ont connu un cuisant échec. Le 24 septembre dernier, le Roi Felipe VI d'Espagne a été contraint de convoquer de nouvelles élections législatives anticipées après la dissolution des deux chambres du Parlement espagnol. Pour ces élections législatives anticipées, 37.000.608 électeurs, dont 2.128.559 vivant à l'étranger, étaient attendus aux urnes pour voter pour les députés et sénateurs des Cortes Generales, les deux chambres du parlement espagnol. La crainte de la montée de l'extrême droite a fait voter plusieurs abstentionnistes, notamment des pro-européens, ayant peur des conséquences d'un nationalisme à outrance bafouant les droits de l'Homme. e de la montée de l'extrême droite a fait voter plusieurs abstentionnistes, notamment des pro-européens, ayant peur des conséquences d'un nationalisme à outrance bafouant les droits de l'Homme.