Après l'annonce, la mise en marche de la machine nucléaire iranienne a été actée, jeudi 7 novembre. Téhéran a repris ses activités d'enrichissement d'uranium à l'usine souterraine de Fordo, a indiqué un communiqué de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA). Dans un communiqué de l'organisation iranienne d'énergie atomique, Téhéran annonce la reprise de ses activités nucléaires. « Dans les premières minutes de la journée de jeudi […] la production et collecte d'uranium enrichi [a démarré] dans les installations de Fordo », a indiqué le texte ajoutant cela a été fait par l'injection de gaz d'uranium dans les chaines de centrifugeuses. Même en reprenant son activité d'enrichissement d'uranium, l'Iran indique que « toutes ces activités ont été réalisées sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique » (AIEA), organe de l'ONU chargé du contrôle du programme nucléaire iranien. Mercredi, Behrouz Kamalvandi, le porte-parole de l'OIEA, avait indiqué que la production d'uranium enrichi à Fordo serait « opérationnelle à partir de minuit » dans la nuit de mercredi à jeudi. Dans le même temps, l'OIEA a informé du retrait de l'accréditation d'une inspectrice onusienne. L'inspectrice de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait provoqué un incident « la semaine dernière » lors d'un « contrôle » à l'entrée de l'usine d'enrichissement de Natanz, explique le communiqué. Elle « a déclenché une alarme », suscitant l'inquiétude qu'elle puisse porter sur elle « un produit suspect », ajoute le texte. La République islamique a annoncé cette semaine, la reprise de certaines de ses activités nucléaire gelées en vertu de l'accord de Vienne conclu en 2015 avec Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne et les Etats-Unis qui se sont retirés de pacte en 2018. L'Iran avait accordé un délai aux autres pays signataires de l'accord sur le nucléaire pour activer leur part d'engagements en aidant le pays à surmonter les effets du rétablissement des sanctions américaines.