Le mouvement des Gilets Jaunes, ou ce qu'il en reste, fêtera sa première bougie le 17 novembre prochain. À presque une année de manifestations, il semble que tout pousse à penser que le mouvement vit ses derniers jours, à en juger par un 51e acte quasi absent des radars. Quelques Gilets Jaunes se sont donné, une fois de plus, rendez-vous dans les rues de France, notamment à Montpellier et Paris, histoire de dire que le mouvement social est toujours là. En déclin depuis le mois de mai dernier, loin est l'époque où le mouvement de contestation faisait vibrer les rues françaises. De nombreux experts avaient bien dit que le mouvement de contestation toucherait bientôt à sa fin, chose qui semble se concrétiser petit à petit. Cet « essoufflement » intervient suite aux représailles des forces de l'ordre, des pertes d'emploi dans les rangs des adhérents, mais aussi suite aux propos du président français, Emmanuel Macron, lors du Grand Débat. Cela dit, pour les manifestants à Montpellier, le 2 novembre se veut l'« assemblée des assemblées », réunissant quelque 600 adhérents au mouvement, qui aspirent à discuter de l'avenir des Gilets Jaunes. Les adhérents du mouvement espèrent que le 1er anniversaire de leur cause connaitra une participation massive, voire, rallumer la flamme qui faisait bouger des millions de Français pour une idéologie commune. Les Gilets Jaunes de Montpellier ont débarqué depuis vendredi, et compte rester jusqu'au 3 novembre. Selon le média français, Le Monde, « environ 200 délégations de ronds-points sont représentées au cours de ces trois journées, organisées grâce à une cagnotte de dons de 3000 euros ». De plus, dans un entretien avec Christophe Chapuis, voix médiatique de ce rassemblement « nous avons débuté dans un contexte de très forte répression (...) avec un sentiment d'urgence pour régler les problèmes. Maintenant vient le moment d'un travail plus long avec des bases solides », chose qui démontre que les adhérents du mouvement n'ont pas totalement abandonné la cause, mais qu'il manque juste de la « volonté » pour relancer les choses. Du côté de Paris, les manifestants n'ont encore rien confirmé pour ce qui est de leur manifestation, si ce n'est de dire qu'elle aura potentiellement lieu au niveau des places d'Italie et Saint-Pierre, en attendant de rajouter d'autres localisations.