En Californie, l'incendie qui depuis mercredi dernier fait feu de tout bois et de tout vent, menace quelque 200.000 personnes aux alentours de San Francisco (70 km). Les autorités les ont sommées d'évacuer leurs habitations. « Plus de 3.000 personnes travaillent sur le feu au moment où nous parlons, pour s'assurer que l'évacuation se passe bien et que les gens la prennent au sérieux » » a déclaré un Shérif. Le gouverneur de Californie a décrété l'Etat d'Urgence dans cet Etat. Les causes de ce sinistre restent encore inconnus. A ce stade on est plus dans l'urgence de maîtriser l'incendie que dans l'enquête. Les autorités locales n'ont pas encore déterminé l'origine du sinistre, mais le fournisseur d'électricité PG&E a fait état d'un incident sur l'une de ses lignes près du point d'origine du « Kincade Fire », seulement sept minutes avant le départ des flammes, selon plusieurs médias locaux.En attendant et depuis mercredi dernier, le feu continue de se propager et par précaution la fourniture d'électricité a été interrompue et ce sont deux millions de personnes qui sont concernées par les coupures. L'incendie n'est maîtrisé pour l'instant qu'à 10% et il a détruit plus 12.000 hectares. La progression du feu du nord vers le sud était facilitée par un temps sec, un taux d'humidité très faible. Un vent soutenu, avec des rafales pouvant aller jusqu'à près de 130 km/h attisait le feu rendant la tâche difficile aux sauveteurs et hommes de feu. Ces conditions climatiques favorisent les départs de feu dans d'autres zones proches de l'incendie, mais c'est toute la Californie qui est embrasée. Les pompiers se disaient aptes à prévoir la trajectoire du Kincade Fire, mais pas encore capables de sa maîtrise. Relativement préservées lors des précédents incendies de ces dernières années, plusieurs propriétés du comté de Sonoma, connu mondialement pour ses vins, ont été attaquées par les flammes. Plusieurs centres d'hébergement d'urgence complets et étaient dans l'incapacité d'accueillir du monde. Le comté de Santa Rosa a été astreint à en fermer l'un d'entre eux se trouvant dans la zone à évacuer. Deux hôpitaux au moins sous la menace ont dû évacuer leur patients vers d'autres établissements.