Le gouvernement chilien a confirmé, vendredi, l'existence d'un foyer de choléra à Santiago, capitale du pays, après la confirmation de sept cas au cours des deux derniers mois. Selon la sous-secrétaire d'Etat à la santé, Paula Daza, « treize cas (suspects) ont attiré notre attention ces deux derniers mois », confirmant qu'il s'agit bien d' »un foyer » de cette maladie, due à une bactérie, dont la propagation au Chili n'est pas habituelle alors que les derniers cas identifiés dataient de 2011. « Le caractère non toxigène du choléra signifie qu'il n'est pas épidémique et que ce n'est pas une forme grave et très mortelle de la maladie. Cependant, en raison de l'augmentation du nombre de cas sur une période courte, nous demandons à la population de prendre des mesures pour prévenir les infections gastro-intestinales », a prévenu Mme Daza. Les différents cas sont répartis dans plusieurs endroits de Santiago qui compte sept millions d'habitants « Treize cas suspects de choléra ont été identifiés » à ce jour, a indiqué le ministère de la Santé, tandis que l'Institut de santé publique a confirmé, de son côté, sept cas, porteurs de la bactérie « Vibrio cholerae non toxigène ». Les autorités continuent toujours à rechercher l'origine de la contamination alors que « ce type de souche est d'habitude présent dans des eaux d'irrigation et n'entraîne normalement pas de maladie chez l'homme ». Le choléra est fatal s'il n'est pas traité immédiatement. Les principaux symptômes sont des diarrhées et une déshydratation. Un choc et des convulsions peuvent également apparaître pour les cas graves, mais rarement. Le traitement comprend la réhydratation, la pose de perfusion intraveineuse et la prise d'antibiotiques.