Outre des résultats records publiés ce vendredi, le groupe Renault-Nissan a vendu plus d'automobiles que tous ses concurrents dans le monde au cours des six premiers mois de l'année, d'après le Financial Times. Au premier semestre 2017, Renault-Nissan se hisse au premier rang mondial des constructeurs automobiles, d'après des chiffres publiés par le Financial Times, ce vendredi matin. Avec 5.268.079 voitures vendues sur les six premiers mois de l'année, le groupe détrône Volkswagen (5.155.600 ventes) qui était n°1 en 2016 malgré le dieselgate. Toyota complète ce podium avec 5.129.000 véhicules vendus. Sur l'année écoulée, le nombre de voitures écoulées par Renault a bondi de 10,4%, ajoute le quotidien économique. Le groupe au losange a d'ailleurs publié des résultats records au premier semestre,ce vendredi. Le constructeur automobile a réalisé sur les six premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 29,5 milliards d'euros (+17,3%), une marge opérationnelle de 1,82 milliard d'euros en valeur (+18,1%) et un bénéfice net, part du groupe, de 2,38 milliards d'euros (+58,5%). Un record dans les trois cas pour un premier semestre. Cette performance du constructeur (marques Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et Lada) est imputable aux ventes et aux réductions de coûts de la marque au losange. «Nos efforts de réductions de coûts sont revenus à un niveau plus traditionnel, et cela malgré une poursuite de nos efforts pour investir afin de préparer le futur, que ce soit en terme de technologie ou de gamme», a déclaré à la presse Clotilde Delbos, directrice financière de Renault. Avtovaz et Nissan en appui Le constructeur automobile a aussi bénéficié d'une «croissance forte (…) dans toutes les régions et de toutes les marques», a-elle détaillé. En Russie, Renault a enregistré le premier apport du constructeur russe Avtovaz, proche de l'équilibre opérationnel au premier semestre après une importante restructuration orchestrée par le groupe français et les pouvoirs publics russes. Il faut aussi noter une forte contribution du partenaire japonais Nissan, détenu à 43,4% par Renault. Ses résultats ont été gonflés par l'absence cette année de provisions comme celles enregistrées en 2016. Nissan a ainsi contribué pour l'essentiel à l'amélioration du résultat net de son partenaire français. «Cette performance nous assure une solide assise pour la mise en oeuvre de notre prochain plan stratégique et nous permet de confirmer nos objectifs pour l'année», a déclaré le PDG Carlos Ghosn, cité dans un communiqué. Le groupe, qui doit présenter en octobre un nouveau plan à l'horizon 2022, vise toujours cette année une hausse de son chiffre d'affaires au-delà de l'impact d'Avtovaz et à taux de changes constants et une hausse de la marge opérationnelle du groupe en euros.