Réhabilitation des Khettaras, chiffres d'affaires records des assurances, sociétés dormantes… Voici les principaux titres développés par la presse quotidienne de ce lundi: Aujourd'hui Le Maroc Eau : Un projet de réhabilitation des khettaras au Maroc Très utilisées autrefois pour le drainage des eaux souterraines, les khettaras sont actuellement menacées de déperdition. Toujours présent dans les zones oasiennes et dans le monde rural, ce système de captage d'eau de la nappe phréatique a longtemps accompagné le développement de l'agriculture au Maroc étant donné son rôle central dans l'irrigation des cultures. Aujourd'hui les khettaras connaissent des difficultés croissantes en raison du manque des précipitations et de l'abandon. Le ministère de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts se penche actuellement sur la réalisation d'un avant-projet pour la réhabilitation de ces ouvrages. Pour le ministère, la rareté de l'eau constitue le problème majeur. Ainsi, la remise à niveau des khettaras permettra la restauration des ouvrages abandonnés ou dégradés ainsi que la protection de l'agriculture dans les oasis du Maroc.
Le Matin Assurances: Chiffre d'affaires record attendu cette année À fin septembre, les primes globales enregistrées par les compagnies d'assurances et de réassurance (hors réassureurs exclusifs) ont augmenté de 7,7%, sur un an, pour atteindre 42,35 milliards de DH. Le marché des assurances s'achemine ainsi vers un nouveau record annuel, après celui de 2021. Pour les neuf premiers mois de 2022, il est porté par l'assurance Vie, dont les primes se sont renforcées de 9,5%, contre une hausse de 6,1% pour l'activité Non-Vie.
Le Matin Le Président Félix-Antoine Tshisekedi reçoit Younes Sekkouri, porteur d'un message du roi Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu en audience, vendredi à Kinshasa, le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, porteur d'un message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, indique la présidence de la RDC. Cette audience, tenue en présence de l'ambassadeur de SM le Roi à Kinshasa, Rachid Agassim, a été l'occasion pour le ministre marocain de souligner que « le Royaume entretient d'excellentes relations avec la RDC grâce notamment à l'amitié liant les dirigeants des deux Etats », ajoute la présidence de la RDC sur son compte officiel twitter.
L'Economiste Retenue à la source: le marchandage continue et les rangs se fissurent A trois jours de la date fatidique du dépôt des propositions d'amendements du projet de loi de finances à la Chambre des conseillers, Fouzi Lakjaâ, ministre délégué au Budget, a tenu une réunion avec le Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL). Au terme de la rencontre, le ministre a proposé aux médecins exactement le même barème déjà consenti à l'Association des barreaux des avocats, à savoir une retenue à la source de 5% pour les personnes morales organisées sous forme de sociétés civiles professionnelles et 10% pour les personnes physiques. Dans l'ancien schéma de taxation, ces taux étaient respectivement de 20% libératoire pour les médecins inscrits à la taxe professionnelle et 30% pour les médecins non inscrits à la patente.
L'Opinion Industrie du verre: à quand le démarrage d'une vraie production locale? Le prix du verre a connu des tendances haussières durant ces deux dernières années à cause d'une perturbation sans précédent du marché mondial éprouvé par la crise sanitaire et par un contexte géopolitique instable. Le Maroc, qui dépend encore des importations pour alimenter son marché local de transformation du verre, a également été impacté de plein fouet, du fait qu'il n'est pas un pays producteur. Pourtant, il dispose de toutes les matières premières requises pour assurer la fabrication de ce matériau dont dépendent, entre autres, le secteur du bâtiment et l'industrie automobile. Les conditions favorables pour l'émergence d'une chaîne de valeur locale de production du verre sont-elles actuellement réunies?
Al Bayane Plus de 225 mille sociétés dormantes au Maroc Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a révélé que 225 906 sociétés inactives existent au Maroc, notant que leurs propriétaires les laissent en l'état afin de contourner la loi et échapper ainsi à l'impôt. Il a appelé les patrons de sociétés qui veulent bénéficier d'une réduction d'impôt telle que prévue par le projet de loi de finances pour 2023 à débourser un montant symbolique de 10.000 dirhams pour chaque année, leur promettant de ne pas les contrôler ou de leur demander des comptes. Lekjaa a souligné que la plupart des sociétés inactives sont spécialisées dans la vente et l'achat de factures. Il a également rappelé que le revenu minimum imposable a été réduit à 0,25% en faveur de 43.000 entreprises actives, soit une réduction d'un milliard de dirhams de la charge fiscale.