En décrivant la situation au Sahara marocain, comme étant caractérisée par « des hostilités de faible intensité », le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, dément catégoriquement dans son rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara les fake news des guerriers du « polisario » et de l'Algérie quant à l'existence d'une prétendue guerre. Le Secrétaire général de l'ONU n'a pas manqué de préciser, par ailleurs, que le nombre d'incidents rapportés le long du dispositif de Défense au Sahara marocain a diminué de manière régulière, depuis janvier 2021. M. Guterres a rappelé le « polisario » à l'ordre, notant que ces violations du cessez-le-feu et des accords militaires constituent un obstacle majeur à la recherche d'une solution politique à ce différend régional. Il a ajouté que ces agissements condamnables et les obstructions imposées à la MINURSO menacent également le contexte opérationnel et politique dans lequel évolue la Mission onusienne. Dans ce cadre, le Secrétaire général de l'ONU a dénoncé la renonciation effective au cessez-le-feu par le « polisario » et rappelé à ce groupe armé séparatiste que ses agissements menacent la stabilité de la région. Lire aussi: ONU: le Conseil de sécurité tient des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain Rappelons que la question du Sahara marocain reviendra sur la table du Conseil de sécurité vers la fin de ce mois d'octobre. La résolution 2602 du 29 octobre de l'année dernière confortait largement la position marocaine et appuie l'Initiative d'autonomie proposée par le Royaume depuis 2007. Cette année, le Conseil devra examiner le rapport de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU au Sahara, Staffan de Mistura, qui a multiplié les visites dans la région. De Mistura a eu droit au même discours éculé et rebattu par l'Algérie et ses pantins à Rabouni. Il n'a pas réussi à relancer les négociations dans le cadre du processus des tables rondes. Malgré le fait que le programme mensuel du Conseil de sécurité n'a pas encore été mis en ligne, la pratique usuelle fait que la question du Sahara sera inscrite à l'ordre du jour du Conseil pour le 29 octobre. Il est également attendu que le mandat de la Minurso, qui expire le 31 de ce mois, soit prolongé d'un an.