Participation politique des MRE, Coronavirus: alerte sur une 5ème vague plus virulente, Le risque bancaire surveillé de près, Flambée des prix, inflation, sécheresse, … une rentrée sous haute tension, Campagne de sensibilisation pour préserver l'eau… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi: Le Matin La participation politique des MRE de nouveau mise sur le tapis Après le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion du 69e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, l'espoir de voir les MRE jouir de leurs droits politiques, comme prévu par la Constitution, est de nouveau permis. Des voix s'élèvent en effet pour assurer la représentativité politique des Marocains du monde au sein du Parlement et de certaines instances consultatives. Ali Zbir, chercheur dans le domaine politique migratoire et président de l'Observatoire européen marocain de la migration, estime que le Discours Royal envoie des signaux plaidant pour l'implication effective des MRE dans tous les dossiers qui les concernent, y compris la participation politique. «Il s'agit notamment de la mise en application des dispositions constitutionnelles, plus particulièrement les articles 16 et 17», insiste-t-il Transport routier: les professionnels accueillent tièdement la cinquième tranche de l'aide gouvernementale Alors que les professionnels de la route réclamaient une augmentation des montants de ces aides, ils ont appris par un communiqué du ministère du Transport et de la logistique le lancement d'une cinquième opération d'aide directe aux professionnels, dont les montants correspondent à ceux initialement fixés. Dans un communiqué rendu public il y a quelques jours, la coordination nationale rassemblant les syndicats de transport routier de marchandises affiliés à la Confédération démocratique du travail (CDT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), a appelé le gouvernement à ouvrir la plateforme «Mouakaba» aux professionnels afin qu'ils puissent s'inscrire pour bénéficier d'une cinquième tranche de l'aide exceptionnelle qui leur est accordée et à la revaloriser, étant donné que les prix des carburants demeurent très élevés. Passage à la norme antipollution Euro 6 : la CGEM demande un délai de 30 mois Décaler l'application des normes Euro 6 pour les camions: une fausse bonne idée? En tout cas, c'est la demande formulée dans une lettre adressée en juillet dernier par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) au département du Transport. Dans son courrier «confidentiel», le patronat demande un délai supplémentaire de 30 mois pour le passage à la norme antipollution Euro 6, dont l'application est prévue à partir du 1er janvier 2023. Mais visiblement, cette mise à niveau suscite l'angoisse des professionnels du transport. Selon les sources du journal, la Confédération met en avant la situation difficile que vivent certains personnels au vu des répercussions de la crise Covid et du contexte international actuel. Abdelhak El Khiame, ancien directeur du BCIJ, n'est plus (Le Matin) La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont déploré mardi la disparition de l'ancien directeur du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), Abdelhak El Khiame, qui a rendu l'âme mardi à l'aube à Casablanca à l'âge de 64 ans. Né à Casablanca, le défunt avait dirigé le BCIJ à sa création en 2015 jusqu'en 2020, lorsqu'il avait passé le relais à Habboub Cherkaoui. Les obsèques de l'ancien directeur du Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) ont eu lieu, mardi après-midi à Casablanca.
L'Opinion Investissement: quel dispositif pour pousser les MRE à l'acte ? En 2021, plus de 93 milliards de dirhams (MMDH) ont été transférés au Royaume par une communauté de MRE estimée à quelque cinq millions d'individus. Une hausse de 37% comparativement à 2020 et tout laisse à croire que la tendance haussière ne s'arrêtera pas de sitôt. Cependant, la part de cette enveloppe dédiée à l'investissement demeure infime, malgré les mesures mises en place par l'Etat durant la dernière décennie. D'où la nécessité d'un renouveau du système de gouvernance, qui serait doté d'un packaging capable d'attirer les MRE souhaitant se lancer dans l'aventure entrepreneuriale au «bled». La nouvelle Charte de l'investissement est un début louable selon les experts, mais d'autres mesures s'imposent.
Coronavirus: alerte sur une 5e vague plus agressive et plus virulente Au Maroc, une cinquième vague de propagation massive du Covid-19 est très envisageable au mois d'octobre, apprend-on du coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique, Dr Mouad Mrabet, qui estime que le mieux que l'on puisse faire actuellement est d'élever le niveau d'immunité de la population contre le Covid-19 sévère, en particulier les personnes âgées et celles ayant d'autres comorbidités, en complétant le protocole de vaccination, y compris le booster et le rappel, en l'occurrence les 3ème et 4ème doses. Actuellement, la quatrième période intermédiaire traverse sa deuxième semaine. Elle se caractérise par une amélioration de tous les indicateurs épidémiologiques. Tiznit : Plus de 1.800 bénéficiaires d'une campagne médicale de chirurgie de la cataracte (L'Opinion) Plus de 1.800 personnes issues des différentes communes de la province de Tiznit ont bénéficié des prestations d'une campagne médicale de chirurgie de la cataracte, initiée du 17 au 21 août par la Fondation internationale Al-Bassar. Organisée au Centre Hospitalier Provincial Hassan I de Tiznit, cette initiative à caractère social a mobilisé un staff médical composé de 20 médecins, infirmiers et bénévoles. Cette action citoyenne a été marquée par la réalisation de 500 interventions chirurgicales, 1.750 bilans biologiques et radiologiques, la distribution de 1.500 lunettes médicales et 3.000 unités de médicaments, ainsi que l'organisation de plusieurs ateliers de sensibilisation. Aujourd'hui Le Maroc Le risque bancaire surveillé de près Un amendement du plan comptable des établissements de Crédit (PCEC) a été acté. Ce dernier vise, en particulier, l'adaptation du PCEC avec les normes comptables internationales en matière d'instruments financiers et ce, afin de mieux refléter la performance de l'établissement de crédit et sa situation financière, y compris les risques affectant son activité. Les amendements entreront en vigueur à compter de la date de publication de la circulaire du wali de Bank Al-Maghrib modifiant la circulaire n°8/W/2017 relative aux conditions de tenue, par les établissements de crédit, de leur comptabilité. Dans le détail, le nouveau dispositif concerne les établissements de crédit qui contrôlent de manière exclusive ou conjointe une ou plusieurs entités, quelle que soit leur forme, ou qui exercent une influence notable sur celles-ci. Ces établissements sont tenus d'établir et de publier des états financiers consolidés conformément aux dispositions des nouvelles règles.
L'Economiste Flambée des prix, inflation, sécheresse, … une rentrée sous haute tension Dans un contexte marqué par des incertitudes, la rentrée s'annonce très tendue. La question de l'eau sera la grande inconnue. Elle doit être la première préoccupation du gouvernement mais aussi des agriculteurs et des citoyens. D'autant que s'il ne pleut pas en septembre, l'avenir sera quelque peu compromis. C'est la période des semis et sans eau dans les barrages, personne ne voudra prédire l'avenir. L'alternative des stations de dessalement ne pourra pas donner ses fruits dans l'immédiat. Il faudra du temps, les études, les financements, la construction,.. Le tableau s'assombrit lorsqu' on pense à la flambée des prix, l'inflation galopante, une caisse de compensation sous pression, … autant de contraintes que le gouvernement mettra sur la table lors de la session du dialogue social de septembre. En principe, les dispositions de l'accord du 30 avril dernier devraient être appliquées à partir du mois prochain. Cela devait être le cas de la hausse de 5% du Smig.
Les Inspirations Eco Prix du poulet: entre coups de chaleur et forte demande La viande blanche devient, de plus en plus, inaccessible. Aujourd'hui, dans certains marchés à Casablanca, le prix de la volaille se situe entre 18 et 19 DH/Kg, et atteint même parfois 20 DH. Il y a encore quelques semaines, les producteurs expliquaient cette hausse par l'augmentation des prix des matières premières et de l'énergie sur le marché local et mondial. Un «argument» qui n'est plus valable, dans la mesure où ces prix sont en baisse et que l'énergie est de moins en moins chère, estiment les consuméristes. Pour Chaouki Jerrari, secrétaire général de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA), «les raisons de la hausse des prix du poulet sont plus complexes qu'on ne le pense». Aujourd'hui, pour produire un kilo de poulet, il faut dépenser plus de 16 DH, détaille Chaouki, qui indique que les marges des éleveurs n'ont jamais été aussi faibles.
Les Inspirations Eco Opticiens-optométristes: une profession suscite les convoitises Au fil des dernières années, les magasins d'opticiens optométristes se sont multipliés. Le business est juteux et les conditions d'exercice font que ce secteur intéresse de plus en plus de monde. Or, le revers de la médaille de cette prospérité est l'apparition d'un phénomène de faux diplômes. Malgré le combat acharné que mène le Syndicat national des opticiens, le phénomène persiste. Récemment encore, d'ailleurs, explosait l'affaire Cristaline de Meknès qui a défrayé la chronique. Le syndicat national des opticiens a réussi à faire fermer boutique à une trentaine de faux praticiens, à Casablanca, lesquels sont actuellement sous les verrous. Tanger:
Campagne de sensibilisation sur la préservation de l'eau et la rationalisation de son utilisation Des acteurs associatifs et médiatiques ont lancé à Tanger une campagne de sensibilisation à l'importance de la préservation de l'eau et la rationalisation de son utilisation. Cette campagne, placée sous le signe « L'eau, une richesse inestimable à préserver », vise à sensibiliser à la situation actuelle alarmante des ressources hydriques au Maroc, et à appeler les citoyens à la nécessité de préserver l'eau et de rationaliser sa consommation, indique un communiqué conjoint des promoteurs de cette initiative. Cette campagne a pour objectifs également de sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques de l'utilisation de l'eau potable, afin de lutter contre le gaspillage d'eau au quotidien, et aux coûts élevés liés au gaspillage de l'eau.