Vers une industrie pauvre en carbone; L'importance de l'investissement privé; Le Maroc préside le 5+5 Défense… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire: Challenge L'investissement privé peut être le moteur d'une croissance forte et inclusive au Maroc. La pandémie de Covid-19 a exacerbé de nombreux défis au Maroc. À l'heure de la reprise, il est crucial de libérer le potentiel du secteur privé pour favoriser la création d'emplois, a estimé dans un entretien au journal, Xavier Reille, Directeur de la Société Financière Internationale (IFC) pour le Maghreb, soulignant qu'il est essentiel de relancer l'investissement privé, afin de stimuler l'innovation, améliorer la compétitivité des entreprises et accroître les exportations. Les opportunités d'investissement sont immenses au Maroc, notamment dans les nouveaux chemins de croissance que sont l'économie verte et l'économie numérique, a-t-il ajouté, notant que les autorités marocaines ont montré leur détermination à faire de l'investissement privé un pilier de la relance et du développement économique et social. Pour renforcer les investissements et créer un secteur privé fort et dynamique, d'autres mesures audacieuses seront nécessaires, a-t-il insisté. La Vie Eco Industrie sobre en carbone: le Maroc devient un modèle régional. Engagé depuis plusieurs années dans une véritable transition énergétique, le Maroc a adopté une approche volontariste pour s'ériger en modèle régional en matière d'industrie sobre en carbone. Cet engagement du Royaume en faveur d'une économie verte se reflète dans la politique initiée par le Souverain pour la promotion des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. L'intérêt porté par le Royaume à la question de la transition énergétique a été une fois de plus conforté par la création, au sein du nouveau gouvernement, d'un département dédié à cette question et dont la direction a été confiée à une experte internationale en la matière, en l'occurrence Leila Benali qui a réaffirmé récemment l'ambition du Maroc de se positionner comme une base industrielle sobre en carbone. La ministre, qui s'exprimait dans le cadre de la COP26, tenue à Glasgow, avait souligné que la stratégie «bas carbone» adoptée par le Maroc ambitionne d'assurer une transition vers une économie verte d'ici 2030 à travers une myriade de réformes. La Nouvelle Tribune La CESE présente ses propositions. Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Réda Chami a appelé à la mise en place d'une stratégie intégrée de résorption de l'informel au Maroc. Cette stratégie devrait ramener progressivement le poids de l'emploi informel dans l'emploi total à environ 20%, une moyenne proche du groupe de pays développés, a dit Chami qui s'exprimait lors d'un séminaire tenu par la Chambre des Conseillers et le CESE pour présenter et discuter des conclusions de deux le rapports élaborés par le Conseil, dans le cadre d'une auto-saisine. La cible de 20% concernerait surtout les activités de subsistance et les unités de production informelles à capacités limitées, a-t-il poursuivi, relevant qu'un objectif de tolérance zéro est, en revanche, adossé aux activités illicites, souterraines et celles relevant de l'informel concurrentiel. Le Reporter Le Maroc se voit confier la présidence du «5+5 Défense» 2022. En exécution des Hautes Instructions Royales, Abdeltif Loudyi, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l'Administration de la Défense nationale, a pris part, par visioconférence, à la 17ème réunion des ministres de la défense de l'Initiative « 5+5 Défense », qui se tient cette année sous la présidence mauritanienne. Cette réunion a été l'occasion de dresser le bilan des activités de coopération réalisées en 2021 et d'arrêter un plan d'actions pour l'année 2022, indique un communiqué de l'Administration de la Défense nationale. Loudyi a salué, dans son allocution, les efforts consentis par les membres de l'Initiative pour créer et consolider les conditions et l'environnement nécessaires pour le développement des mécanismes de coopération régulière et pragmatique dans de nombreux domaines d'intérêt commun, notamment la surveillance maritime, la sûreté aérienne, la gestion des risques ainsi que la formation et la recherche académique. Telquel Un prêt de 450 millions de dollars pour le Maroc. La Banque mondiale vient d'approuver un prêt de 450 millions de dollars pour le Royaume. Ce prêt vise à soutenir les réformes clés de la gouvernance au Maroc dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour moderniser le secteur public. Le programme financé par la Banque mondiale repose sur trois axes: efficacité et transparence des dépenses publiques, amélioration du recouvrement des recettes et respect des obligations fiscales, et enfin transformation digitale de l 'administration.