La CNSS a décidé de mettre quelques-unes de ses polycliniques à disposition des autorités sanitaires dans le but de renforcer le dispositif de prise en charge des patients du covid-19. Cette décision est née d'un partenariat réfléchi entre la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le secteur public de la santé, lit-on dans l'hebdomadaire La Vie éco qui précise que cette collaboration s'articule autour de deux schémas. Le premier schéma concerne quatre polycliniques dédiées exclusivement au traitement des malades du coronavirus, et ce depuis déjà quelques mois. Il s'agit de celles de Ziraoui et d'Inara à Casablanca, et deux autres dans les villes de Marrakech et de Tanger. Cela s'est fait dans le cadre d'un partenariat liant les délégations régionales de la santé dans ces trois villes et la Caisse nationale de sécurité sociale, explique le média. La Caisse n'intervient pas dans la gestion de ces quatre unités mais prend en charge leurs frais de fonctionnement. Le second schéma vise à libérer des lits d'hôpitaux de la ville de Casablanca en transférant gracieusement certains de leurs patients vers les polycliniques d'El Jadida (dyalise)(depuis avril), depuis septembre de Mohammedia (chirurgie et maternité) et d'Inara de Casablanca qui accueille également des patientes en maternité, en plus des malades covid-19.
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L'accord établi avec la direction régionale de santé de Casablanca-Settat engage le gestionnaire des polycliniques à la seule prise en charge des frais de fonctionnement (charges du personnel, maintenance, produits consommables, médicaments et logistique) de ces unités. De leur côté, les hôpitaux utilisent les plateaux techniques et apportent, si nécessaire, des produits et médicaments ainsi que leurs médecins et infirmiers pour renforcer les moyens humains. «Cette collaboration vient renforcer la contribution des polycliniques de la CNSS à la lutte contre la pandémie du coronavirus. Nos unités médicales ont fait le choix, il faut le souligner, de maintenir leur activité durant la période de confinement. Nous avons, pour assurer une prestation de qualité et en toute sécurité, mis en place toutes les mesures de protection afin de respecter les gestes barrière», assure Radouane Frej, directeur du Pôle des unités médicales (PUM).