Fermetures des écoles: les précisions de Amzazi, les commerces en réseau s'organisent, un Conseil de gouvernement consacré à l'état d'urgence, le flou autour de la hausse du Smig… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mardi: L'Economiste Amzazi: la fermeture de certains établissements scolaires n'a absolument rien d'«improvisé» La décision de fermeture de certains établissements scolaires n'a absolument rien d'«improvisé», a affirmé le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaid Amzazi, notant que cette décision démontre bien au contraire la capacité du gouvernement à réagir à temps à toute aggravation de la situation et à prendre toutes les décisions adéquates à même de limiter la dégradation de la situation sanitaire nationale. « Avec 948 nouveaux cas de contamination uniquement pour la région Casablanca-Settat…, la fermeture sous quatorzaine des établissements scolaires de cette région est une décision qui se justifie totalement », a-t-il dit dans un entretien, rappelant que les enfants ne sont pas pour autant privés de rentrée scolaire car celle-ci s'est faite en mode distanciel, en attendant une amélioration de la situation sanitaire.
Bientôt une Fédération des commerces en réseau au Maroc De grandes entreprises s'activent actuellement pour créer une fédération dédiée au commerce en réseau. Parmi les initiateurs de ce projet figurent le groupe Aksal, Kitea, Cosmos, Electroplanet, Mode & Nuages (franchisé Kiabi, Best Financière), Mercure International Of Morocco…Les statuts de la fédération sont déjà prêts. La nouvelle entité, qui ne va pas tarder à intégrer la CGEM, compte plancher sur le réaménagement des droits de douane, le butoir de TVA, la taxe professionnelle, la taxe sur les enseignes, la règlementation des soldes, la contrebande… La Fédération compte également s'attaquer à la subvention de certaines enseignes étrangères.
Le Matin L'Exécutif se penche mercredi sur la prolongation de l'Etat d'urgence sanitaire . Un conseil de gouvernement se tiendra mercredi sous la présidence du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a indiqué lundi un communiqué du département du chef du gouvernement. Le Conseil examinera un projet de décret-loi relatif aux mesures exceptionnelles au profit d'employeurs adhérents à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), et de leurs employés déclarés, ainsi que de certaines catégories de travailleurs indépendants et de personnes non-salariées assurées auprès de la CNSS ayant souffert des retombées de la pandémie de coronavirus. Le gouvernement examinera également un projet de décret relatif à la prolongation de l'Etat d'urgence sanitaire dans l'ensemble du territoire national afin de faire face au Covid-19, note le communiqué, ajoutant qu'il sera aussi question d'étudier la Charte africaine sur la sécurité routière, adoptée à Addis Abeba (Ethiopie) le 31 janvier 2016, ainsi que d'un projet de loi portant approbation de cette charte.
Aujourd'hui le Maroc Alerte générale sur Casablanca ! La ville de Casablanca a enregistré à elle seule 773 nouveaux cas. Sur les 2.234 cas notifiés, 42% ont été enregistrés dans la région de Casablanca et plus précisément au niveau de l'agglomération de Casablanca. Le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb, met en garde contre le risque de saturation des hôpitaux à Casablanca. Selon le ministre, le principal danger réside dans le fait que les cas symptomatiques vont prendre le dessus sur les cas asymptomatiques, ce qui représente un réel danger pour l'infrastructure hospitalière. Ainsi, les hôpitaux pourraient être surchargés durant les prochains jours. Casablanca se démarque des autres villes non seulement par le nombre élevé des cas confirmés de Covid-19 mais également par un nombre important de cas graves. Sur les 201 cas notifiés dimanche, 89 malades ont été recensés dans la métropole.
Maroc le Jour El Youssoufia: l'OCP soutient des projets d'approvisionnement en eau potable Le groupe OCP (Site El Guentour) poursuit son soutien aux projets d'approvisionnement en eau potable, en particulier dans les collectivités territoriales qui souffrent de la pénurie de cette denrée vitale. A travers son programme « Act4Community » et en coordination avec les autorités locales, l'OCP a ainsi procédé au fourrage d'un puits qui permettra d'alimenter en eau potable les habitants du douar Belbakri (commune rurale Ighoud), ainsi qu'un autre à Douar Aazib Si Haddi dans la commune Khwalkha. Ce projet devrait contribuer à résoudre la problématique de la pénurie d'eau au niveau des douars ciblés, provoquée essentiellement par le déficit pluviométrique enregistré dans la région ces dernières années.
L'Opinion Le Maroc, 1er pays africain engagé dans la production du vaccin anti-Covid ? La phase III des essais cliniques du vaccin chinois contre la Covid-19 débute cette semaine, conformément aux accords entre le Maroc et SINO-PHARM CNBG. Ces accords permettraient, non seulement au Maroc de se positionner sur le marché mondial pour avoir le plus tôt possible accès à un vaccin qui aura prouvé son efficacité, mais aussi de mener un éventuel projet de production locale du vaccin, à en croire les mots du ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb. Le Maroc dispose à cet effet des ressources humaines et logistiques nécessaires pour produire n'importe quel type de vaccin. Le laboratoire SOTHEMA, qui a su s'imposer auprès du ministère et prendre en charge les essais cliniques en question, semble bien positionné pour relever ce défi.
Hausse du SMIG/SMAG: blocage, attentisme et flou juridique La revalorisation du SMIG et du SMAG continue de susciter la polémique. Alors que les entreprises sont désormais tenues d'appliquer la hausse, nombre d'entre elles font comme si de rien n'était...Les employeurs déplorent la forte pression que subissent leurs trésoreries. Des plaintes qui ont poussé la CGEM à proposer une application non-généralisée de l'accord tripartite. Une proposition fortement critiquée par les syndicats qui considèrent que les engagements actés le 25 avril doivent être respectés. En l'absence d'un décret qui permet le report du relèvement du SMIG et du SMAG, la hausse demeure de rigueur et la non-application des termes de l'accord précité constitue une infraction à l'article 361 du Code du Travail.
Bayane Al Yaoum Le Maroc compte ouvrir ses frontières aux investisseurs étrangers Bonne nouvelle pour les investisseurs étrangers. Dans un mail envoyé aux membres de la Confédération générale des entreprises marocaines, la CGEM annonce que le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a répondu favorablement à la demande de la Confédération d'autoriser l'accès au Maroc des ressortissants étrangers disposant d'une réservation d'hôtel et des investisseurs étrangers. "Ces procédures ne concernent bien évidemment que les ressortissants étrangers non soumis à la formalité du visa. Il va sans dire que le respect des mesures sanitaires édictées par les autorités, notamment l'obligation d'effectuer préalablement les tests requis de dépistage du Covid-19, restent de vigueur", précise la même source.
Benchaâboun: la suppression de certains EEP est menée « avec diligence » Les opérations de suppressions de certains établissements ou entreprises publics (EEP) seront menées « avec diligence » et « de concert » avec les parties concernées, a affirmé le ministre de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration, Mohamed Benchaâboun. En ce qui concerne les critères de suppression, les travaux préparatoires ont mis à profit les différentes analyses et recommandations formulées dans les rapports produits par plusieurs instances de contrôle, dont le Parlement, la Cour des comptes, l'Inspection générale des finances (IGF) et les organes chargés du contrôle financier ou des audits externes au sein du ministère, a indiqué M. Benchaâboun dans un entretien publié, vendredi, sur les colonnes de « Finances News ». Les principaux critères considérés pour la suppression d'entités publiques « tiennent compte principalement de la nature de l'activité des EEP concernés en termes de pertinence et de potentiel de synergies/optimisation », a-t-il précisé.
Rissalat Al Oumma Croissance économique: le CMC revoir ses prévisions . Le Centre marocain de conjoncture (CMC) a révisé ses prévisions de croissance économique au titre de l'année 2020 à -6,2%. Cette baisse serait due en autres à une politique budgétaire peu expansionniste.Depuis le déclenchement de la crise sanitaire, toutes les institutions font et refont leurs pronostics. C'est difficile d'établir des scénarios dans un contexte marqué par une forte épidémiologie qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Les analystes ont pourtant gardé leur optimisme en attendant les mesures qui seront contenues dans la Loi de Finances rectificative 2020. Toutefois, au lendemain de sa publication, nombreux sont les analystes et économistes qui sont restés sur leur faim. Ils considèrent que la LFR n'est pas riche en dispositions à même de garantir la relance économique.
Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra accaparent près de 40% des DCFM en 2018 Les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra ont accaparé 39,8% des dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au niveau national, avec 25% et 14,8% respectivement, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP). Celles de Fès-Meknès (11,7%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11,5%) et de Marrakech-Safi (11,2%) ont détenu une part de 34,4% des DCFM, indique le HCP qui vient de publier une note d'information relative aux comptes régionaux de l'année 2018. Les sept régions restantes ont contribué pour près d'un quart (25,9%) aux DCFM, avec des apports compris entre 0,7% pour Dakhla-Oued-Ed-Dahab et 7,2% pour Souss-Massa.