Deux jours après la condamnation des détenus du Hirak à des peines loures allant de un an avec sursis à 20 ans ferme, la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca a annoncé son verdict dans l'affaire de Hamid Elmahdaouy: 3 ans de prison ferme et une amende de 3.000 dirahms. Une sentence qui a été largement condamnée, en particulier par les différents corps de la presse nationale. Poursuivi pour non-dénonciation d'atteinte à la sûreté de l'Etat, le directeur de Badil.Info, Hamid Elmahdaouy, a écopé de trois ans de prison ferme et une amende de 3.000 dirhams. Le verdict prononcé à l'encontre du journaliste a provoqué l'indignation de ses confrères journalistes. Ce verdict a été fortement condamné par les représentants de la presse nationale. Hammid Saâdni, candidat aux élections du Conseil national de a Presse (CNP), président de la liste Liberté, Professionnalisme et Probité, a condamné le verdict annoncé. « Je trouve très malheureux qu'un journaliste soit condamné à des peines judiciaires pour l'exercice de ses fonctions. Je souhaite vivement que le juge rectifie ce verdict trop sévère. J'exprime ma solidarité totale avec mon collègue Hamid Elmahdaouy et espère qu'il y aura recours à l'appel. Aujourd'hui, il faut séparer entre la loi pénale et la loi de la presse et j'ai entière confiance dans la justice marocaine« .