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Programme Timitar le 12 juillet
Publié dans GoAgadir le 24 - 05 - 2006

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Ahwach de Telwet (Telwet – Maroc)
L'Ahwach est à la fois le nom générique donné à la musique de village et le nom d'une danse typique des chleuhs (Haut-Atlas, Anti-Atlas et Souss) qui se pratiquait à l'occasion de toutes les célébrations collectives...
...Ce sont des villageois qui en assurent l'exécution. Il s'agit d'une danse mixte précédée d'un chant dialogué, sorte de joute appelée l'msaq. Son exécution commence par l'improvisation d'un soliste. Le chœur masculin lui répond en premier, puis vient le tour du chœur des femmes. Un autre soliste intervient, puis à nouveau les chœurs et ainsi de suite. Après un certain nombre de réparties, l'msaq entame une lente évolution qui finit en danse : l'ahwach proprement dit.
Cherifa (Moyen Atlas -Maroc)
Née près de Khénifra, Cherifa a travaillé sa voix, en plein air, en gardant les troupeaux, à la maison lors des tâches ménagères ou encore lors des rencontres entre jeunes filles. Au début des années 1980, sa rencontre avec le chanteur-vedette Rouicha la conduit à la consécration. Elle enregistre alors avec Rouicha mais aussi avec Maghni, Lamrabeth et Aziz Arim. Très vite elle s'imposera dans son pays grâce à sa voix exceptionnelle. La poésie de Cherifa, tout comme celle des cheikhats du Moyen Atlas, traite principalement de la vie quotidienne. Cherifa, aujourd'hui, grâce à sa renommée internationale, contribue à la diffusion de l'art amazigh.
Malouma (Mauritanie)
Malouma griotte mauritanienne et fière de l'être, n'a jamais cessé de jouer, de s'exprimer. Fille de Moktar Ould Meidah, musicien traditionnel qui fait référence, elle a connu les hauts et les bas de la vie d'artiste. Aujourd'hui, Malouma ne fait que commencer sa conquête des autres contrées. Ancrée dans la tradition, mais résolument moderne, inspirée par les chants du désert, baignée par les rythmes du fleuve Sénégal, au carrefour des mondes Arabe et Berbère et de l'Afrique de l'Ouest, entre Sahel et savane, mais aussi se colorant parfois de variété occidentale et de blues, la musique de Malouma est unique. Aujourd'hui, adulée par la jeunesse, Malouma est considérée comme l'une des plus grandes musiciennes de son pays.
Oumou Sangare (Mali)
Oumou Sangaré est une star du panthéon ouest-africain, une figure féminine charismatique et une des voix les plus envoûtantes que l'on puisse entendre. Elle qui écrit et compose ses chansons, parle vrai, casse les tabous. Les mêmes thèmes reviennent ainsi dans ses chants : la critique de la polygamie, les tensions entre tradition et modernité, l'exode rural, le respect de la forêt, l'amour… Née à Bamako, Oumou Sangaré est issue d'une famille de griots. Après avoir été membre de l'Ensemble Instrumental National du Mali et avoir régulièrement tourné en Europe depuis 1986, elle décide de former son propre groupe pour développer une musique basée sur le style ancestral de sa région, le Wassoulou. Un genre qu'elle révolutionne en lui donnant une nouvelle énergie, une couleur personnelle inimitable. Son quatrième album, Laban, est disque d'or au Mali, et elle reçoit en 2001 le Prix de la musique de l'UNESCO pour « sa contribution à l'enrichissement et au développement de la musique, ainsi qu'à la cause de la paix, de la compréhension entre les peuples et de la coopération internationale. »
Site : www.oumousangare.co.uk
Najat Aatabou (Maroc)
Au Maroc, la Berbère Najat Aatabou, grande star de la chanson châabi, chante pour toutes les femmes.
Blessures d'amour, maris infidèles, foyers parallèles, mensonges. Cette infatigable joueuse de mots aligne des strophes en arabe et en tamazight tout en traduisant ces blessures ordinaires.
Femmes trompées, jalouses, jamais soumises, telles sont celles qui peuplent l'univers des chansons écrites par Najat Aatabou. Plus qu'une simple chanteuse, elle est devenue le symbole de la femme musulmane moderne avec sa chanson "J'en ai marre". N'est-elle pas surnommée : « la lionne de l'Atlas » ?
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- Mercredi 12 juillet -
Théâtre de Verdure à partir de 20h30
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Inouraz (Moyen Atlas -Maroc)
Le groupe Inouraz est composé de quatre musiciens inspirés de différentes influences musicales. Travaillant et innovant dans la musique spirituelle amazigh, se basant sur des rythmes et des mélodies ancestrales, Inouraz nous transporte dans un voyage mouvementé, dans une combinaison magique de musiques jazzy et de sons anciens issus des fin-fonds de l'Atlas, des rythmes des plaines du Souss aux mélodies kabyles.
L'Orient, l'Amérique du Sud et l'Afrique : les membres d'Inouraz n'ont aucune frontière qui régissent leur musique. Ils travaillent avec des instruments traditionnels tel le Ribab, l'Outar et le Tam-tam, les mariant avec des instruments d'autres horizons tels que le Zarb iranien ou les Tablas indous. Inouraz invite à un voyage sans précédent, à la rencontre entre la musique traditionnelle, ethnique et l'improvisation jazzy.
Lo'Jo (France)
Lo'Jo présente son bazar savant, sa boutique hétéroclite faite de parfums, de trésors insolites : numéros inédits de poésie sonore et d'images rythmiques, des bouquets d'hymnes, d'arabesques, de jeux de consonances magnétiques, une petite chanson dans son écrin du soir. Lo'Jo arrive couvert de voyages : de Tombuktu à Essakane, de Saint-Pétersbourg à Vancouver, de Cilaos à Johanesbourg, de Cracovie à San Francisco – en route sur tous les chemins, dans tous les interstices, dans le parfum des capitales, au son de la pluie sous le chapiteau d'un vieux cirque tchèque ou bien derrière un feu de la pleine lune. Chanson française du monde, musique d'un monde, alchimie contemporaine de résonances, rythmes montés à cru que survolent des songes nus. Lo'Jo filtre des tintamarres de cloches, des balbutiements d'humains à bord, des saturations électroniques d'orchestre de flammes sans chef ni mesure.
Lo'Jo lance ses flammèches acoustiques à fleur de tympan, travaillé au corps par les deux apprentis sorciers blancs, funanbulistes hypersoniques David Husser (LTNO, Y Front) et Paul Kendall (N. Cave, Nine Inch Nails, Depeche Mode).
Dresseur de hasards dans un cirque d'ailleurs, Lo'Jo égrène les mystères des choses ordinaires.
Site : www.lojo.org
Cheikh Lô (Sénégal)
D'innombrables concerts et autres enregistrements en studio ont conduit Cheikh Lô, multi-instrumentiste et chanteur sénégalais, aux quatre coins du monde. La curiosité toujours en éveil, il profite de ses voyages pour explorer les cultures musicales les plus diverses, lesquelles se répercutent fréquemment dans ses compositions. Et quand Cheikh Lô est sur place, il profite de l'occasion pour se rendre dans un studio avec les musiciens du lieu. Ce qui a été le cas au Brésil, où il a enregistré quelques morceaux de son dernier album avec les guitaristes virtuoses Davi Moraes et Adson Santana, ainsi qu'avec un groupe de 40 percussionnistes. En combinant les rythmes upbeat endiablés du Brésil avec de suaves mélodies africaines, il crée une forme musicale hybride jusqu'ici unique en son genre, qui se fond et se complète dans la richesse de ses contrastes.
« Lamp Fall » a été produit à Bahia et à Dakar, mais aussi pour partie à Londres, où Cheikh Lô a été puissamment secondé par Pee Wee Ellis. Des décennies durant, ce saxophoniste afro-américain a marqué le funk de son empreinte avec James Brown, parrain de ce genre musical. Dans l'album de Cheikh Lô, Pee Wee Ellis joue un rôle-clé. A ses côtés, il effectue un retour à ses sources culturelles et musicales ; ses arrangements funky sont en parfaite harmonie avec les sonorités africaines.
Cheikh Lô entraîne les auditeurs dans un kaléidoscope musical qui reflète l'inépuisable diversité et l'inusable attrait de la world music.
Aârab Atigui (Souss - Maroc)
Les rways sont des poètes-chanteurs qui sont accompagnés de plusieurs joueurs de luth et d'un joueur de cloche auxquels s'ajoutent parfois des joueurs de tambours sur cadre et de nuiqsat. Les nuiqsat sont des petites cymbalettes en cuivre que les musiciens font s'entrechoquer tout en dansant. Danseuses et chanteuses, les rayssates complètent, en chœur, les phrases mélodiques du rays.
Rays Aârab Atigui perpétue la tradition des rways avec une grande exigence. Il a débuté sa carrière avec Boumya Lemzoudi et a enregistré son premier album avec Rays Ahmed Ihihi et Raqia Demseria en 1981. Depuis lors, il a participé à plusieurs tournées notamment en Europe en duo avec Raqia Demseria.
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- Mercredi 12 juillet -
Scène Bijawane à partir de 21h
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Imghrane (Souss - Maroc)
De la région natale du musicien Haj Belaid et plus exactement du douar Assaka, est née la troupe Imghrane en 1991.
Les rythmes des trois frères, Abderrahmane, Boujmà et Larbi habou, fils du grand maître d'ahwach, associés aux mélodies des deux autres membres, Mouhammed Salak (banjo) et Taher Abraych (guitare), ont les couleurs de la musique amazigh du Souss, qui opte pour la modernité tout en mariant le traditionnel au contemporain.
Imghrane, qui veut dire les invités, signifie aussi, dans les coutumes du mariage amazigh, les amis intimes du mari, qui confirment à la belle famille, au lendemain du mariage, la réussite de la nuit de noces.
Akli-D (Algérie – France)
Musicien actuel, Akli D. n'en oublie pas ses origines et demeure fidèle à l'enseignement de sa famille, en particulier celui de sa mère qui chantait dans les fêtes villageoises à la manière des griots.
Auteur accompli, Akli D. perpétue la poésie kabyle, bucolique et spirituelle, fondée sur les métaphores et les symboles récurrents. Cet onirisme, servi par la voix chaleureuse d'Akli D. et sa fluidité s'appuie sur des compositions personnelles riches en rythme et en couleurs sonores nourries des traditions kabyles. Rythmes enjoués, ballades douces-amères, clari-ney, banjo, guitares, et percussions africaines participent de ce style unique. Akli D. opte pour une fusion folk-kabyle radicale et spontanée où palpitent sensualité et passion de la vie.
Site : www.akli-d.com
Sergent Garcia (France)
En trois albums gorgés d'une sensualité apatride et festive, Sergent Garcia est devenu l'ambassadeur français des rythmes ensoleillés. Sa musique, épicée et cuivrée, revigorante conjugue avec pertinence et fraîcheur le meilleur des rythmes jamaïcains et cubains. Jamais reggae, salsa, son, cha cha cha, ska, rumba et ragga n'avaient cohabité de manière aussi harmonieuse dans le même disque. Une première donc.
" La Semilla Escondida " est beaucoup plus qu'un nouveau chapitre de ce road movie musical caribéen entamé il y a quelques années. Il n'est pas question d'emprunter à nouveau les chemins balisés du passé. Sergent Garcia découvre sans cesse de nouvelles voies de traverse, des chemins dérobés. Ses envies de dépaysement et sa soif d'aventure restent les mêmes. Il est avant tout question de larguer les amarres tout en restant fidèle à ses points d'ancrage. " La Semilla Escondida " n'est pas seulement son dernier album c'est surtout le plus réussi de tous.
Une fois de plus, Sergent Garcia, accompagné d'une vingtaine de musiciens, montre comment ne pas danser idiot. Il prouve surtout qu'à défaut de déclinaison frileuse de sa salsamuffin, il est parvenu à affiner son métissage tout en lui offrant une plus grande latitude, des orientations jusque là inédites et une pertinence inespérée.
Site : www.sergentgarcia.com
Ce concert est organisé en partenariat avec l'Institut Français d'Agadir et le Service de Coopération et d'Action Culturelle de l'Ambassade de France au Maroc.
H-Kayne (Meknès -Maroc)
Né entre le pavé meknassi et la rue montpelliéraine, H-Kayne est le fruit d'une rencontre quasi-spirituelle entre cinq passionnés de hip hop.
En 2003, les H-Kayne montent pour la première fois sur une scène ainsi que sur la plus haute marche du podium hip hop ; ils sont consacrés révélation de l'année. En janvier 2004, le groupe marquait les esprits au fer rouge avec I son 2 bled'art, explosive première œuvre créée avec trois bouts de ficelle dans une minuscule chambre de Meknès. Après avoir transfiguré les – déjà - nombreuses scènes visitées, les cinq rappeurs au son hypnotisant et à la prose tranchante reviennent avec un second album, produit cette fois par Platinium Music. C'est au cœur de Hay al Amal, à Casablanca, que les H-Kayne ont concocté une quinzaine de titres dont le caractère bien trempé ne devrait pas manquer de défrayer la chronique, une fois de plus. Porteurs d'un style audacieux, les H-Kayne sont pour beaucoup dans l'émergence puis l'affirmation de Meknès comme temple urbain du hip hop maghribi.


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